Les petits États insulaires en développement (PEID) ont déploré aujourd’hui, lors de la cinquième et avant-dernière journée du débat général de l’Assemblée générale, le manque de soutien de la communauté internationale, alors qu’ils subissent de plein fouet les effets des changements climatiques et de la récession économique, phénomènes dont ils ne s’estiment pourtant pas responsables.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La République centrafricaine, le Mali, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo et le Maroc, hôtes d’une opération de maintien de la paix de l’ONU, ont fait part aujourd’hui, au quatrième jour du débat général de l’Assemblée générale, de leur progression vers la normalisation et pour certains, des défis qui restent à relever. À ces États, il faut ajouter Haïti qui a parlé du processus électoral en cours.
À l’occasion du vingtième anniversaire de l’ouverture à signature du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE), le Conseil de sécurité a, ce matin, demandé à tous les États de s’abstenir de procéder à toute « explosion expérimentale d’armes nucléaires » et de maintenir leur moratoire à cet égard, en priant instamment ceux qui n’ont pas encore signé ou ratifié cet instrument juridique international à le faire sans plus tarder.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, lors d’un débat ministériel inédit sur la sécurité aérienne, demandé aux États de prendre des mesures à la fois collectives, dans le cadre de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), et individuelles pour répondre efficacement à la menace terroriste.
L’Assemblée générale a tenu aujourd’hui un débat de haut niveau pour commémorer le trentième anniversaire de la Déclaration sur le droit au développement au cours duquel le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a souligné que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 représente une occasion unique de répondre aux aspirations qui ont motivé l’adoption de la Déclaration.
La situation au Moyen-Orient s’est taillée une place de choix au troisième jour du débat général de l’Assemblée générale. Se succédant à la tribune en l’espace de quelques heures, les dirigeants israélien, palestinien, libanais, iranien et iraquien ont ainsi présenté des visions contrastées de la géopolitique régionale, régulièrement débattue dans cette enceinte ou dans celle du Conseil de sécurité.
À l’initiative du Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande, M. John Key, qui en présidait les travaux, le Conseil de sécurité a convoqué, ce matin, une réunion de haut niveau sur la crise en Syrie, au cours de laquelle ses membres, représentés par des chefs d’État, de gouvernement ou des ministres des affaires étrangères, ont constaté avec regret les violations de l’accord de cessation des hostilités conclu le 9 septembre par les États-Unis et la Fédération de Russie, coprésidents du Groupe international de soutien pour la Syrie (GISS).
Les chefs d’État et de gouvernement ont participé aujourd’hui à la première Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur la résistance aux agents antimicrobiens, en particulier aux agents antibiotiques, « le risque le plus important et le plus pressant » de santé publique.
« Il y a aujourd’hui une guerre de moins sur cette planète, et c’est la guerre en Colombie », a lancé, aujourd’hui, le Président colombien, M. Juan Manuel Santos Calderón, devant l’Assemblée générale, au deuxième jour de son débat général annuel, au cours du duquel se sont exprimés 38 dignitaires, dont 21 chefs d’État.
Le Président de la Colombie, Juan Manuel Santos, a présenté, ce matin au Conseil de sécurité, que présidait le Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande, M. John Key, le contenu de l’accord de paix, conclu en août dernier, entre le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), mettant ainsi un terme à une guerre sanglante de plusieurs décennies.