En cours au Siège de l'ONU

Soixante et onzième session,   
10e séance – matin
CPSD/615

Quatrième Commission: la question du multilinguisme traitée avec « détermination » par le Département de l’information de l’ONU

La question du multilinguisme est traitée avec « détermination » au sein du Département de l’information (DPI), a affirmé aujourd’hui la Secrétaire générale adjointe à la communication et à l’information, Mme Cristina Gallach, en réponse aux nombreuses «ºinquiétudesº» formulées par les délégations présentes au débat sur les questions relatives à l’information de la Quatrième Commission.

Cette question constitue une priorité pour le DPI, a affirmé MmeºGallach, soulignant que «ºnous avons examiné comment réorganiser et adapter la plateforme en matière de couverture de l’information afin qu’elle reflète les différences linguistiquesº(…), et de fournir un meilleur service d’information à notre publicº», a-t-elle dit, citant l’exemple des centres d’information des Nations Unies (CINU) dont la mission principale est de traduire l’information et l’adapter au contexte local.  

Elle a, par ailleurs, relevé dans son intervention que l’année à venir sera cruciale pour les Nations Unies, puisqu’elle marque à la fois la continuation de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris sur le climat, la réalisation des engagements pris par les États Membres dans le cadre de la Déclaration de New York sur les migrants et les réfugiés, et la première année du mandat du nouveau Secrétaire général des Nations Unies. 

D’ores et déjà, les efforts stratégiques du DPI ont culminé en septembre, au cours du segment de haut niveau de la soixante onzième session de l’Assemblée générale, a affirmé Mme Gallach.  En effet, les produits d’information et les outils de médias sociaux de l’ONU ont enregistré des niveaux de lectorat sans précédent.  Pendant la semaine du débat de haut niveau, plus de 2,5ºmillions de personnes ont consulté le Webcast du débat général, en direct ou à la demande, et la page du Centre des nouvelles de l’ONU a été vue plus de 50º000ºfois en trois jours, avec près de 60% de nouveaux internautes, a précisé la Secrétaire générale adjointe.

Les médias sociaux sont un autre moyen d’atteindre le grand public dans sa propre langue, car le contenu peut être mieux adapté à l’audience ciblée.  Elle a cité, entre autres, l’entretien en espagnol réalisé avec la Présidente du Chili et diffusé en direct sur Facebook qui a généré, a-t-elle précisé, plus de 20º000ºvisites en l’espace de huit heures.  De même, le compte Weibo de l’ONU de l’unité linguistique en chinois de l’ONU a dépassé les huit millions de visiteurs.  Durant le segment de haut niveau de l’Assemblée générale, l’ensemble des médias sociaux de l’ONU dispensés dans les langues autres que l’anglais ont été visités par plus de 174ºmillions de personnes.

Les représentants du Groupe des 77 et de la Chine, de la CELAC, de la CARICOM, du Groupe des Amis de la langue espagnole au sein des Nations Unies et du Groupe francophone de New York, ont appelé à l’intégration du multilinguisme dans l’ensemble des activités du DPI, plaidant pour que soient surmontées les disparités persistantes dans l’utilisation des six langues officielles de l’Organisation car « la parité linguistique ne peut pas se limiter aux deux langues de travail du Secrétariat ».

Ce point de vue a été partagé par l’Union européenne, pour qui le Secrétariat doit œuvrer pour atteindre la plus large audience dans le monde, en tenant compte des divers niveaux d’accessibilité et de disponibilité des ressources, avec la perspective d’améliorer les plateformes existantes.

En début de séance, le Rapporteur du Comité de l’information, M.ºHussein Maleki (Iran), a présenté son rapport.

Le représentant du Conseil des chefs de secrétariat pour la coordination, M.ºKen Herman, a, pour sa part, présenté une note introductive du Secrétaire général relative au rapport du Corps commun d’inspection (CCI) « Politiques et Pratiques d’information et de communication dans le système des Nations Unies ».

Il a affirmé que les institutions du système de l’ONU ont salué ce rapport, qualifiant de précieuse la vision stratégique de communication et ajoutant que la mise en œuvre des recommandations était en cours.

La Quatrième Commission poursuivra son débat général sur les questions relatives à l’information mardi 18ºoctobre, à 15ºheures.

QUESTIONS RELATIVES À L’INFORMATION

Déclaration liminaire

Pour la Secrétaire générale adjointe à la communication et à l’information, Mme CRISTINA GALLACH, l’année à venir sera cruciale pour les Nations Unies puisqu’elle marque la continuation de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’Horizon 2030, l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris sur le climat, la réalisation des engagements pris par les États Membres dans le cadre de la Déclaration de New York sur les migrants et les réfugiés, mais aussi la première année du mandat du nouveau Secrétaire général des Nations Unies.  Elle a remercié les États Membres et le Comité de l’information avec lesquels le Département de l’information (DPI) travaille en partenariat pour expliquer le travail des Nations Unies au public du monde entier. 

Revenant sur l’évaluation faite, en décembre 2015, par le Corps commun d’inspection sur les activités de communication menées au niveau de l’ensemble du système onusien, Mme Gallach s’est félicitée du fait que les inspecteurs ont réaffirmé le rôle stratégique du DPI pour renforcer l’image, la crédibilité et la réputation des Nations Unies.

La mission principale de son Département est d’appuyer les objectifs de fond de l’Organisation par le biais de la communication et de l’utilisation des plateformes multimédias, multilingues et intégrées.  À ce titre elle a cité les supports numériques ou traditionnels, les centres d’information des Nations Unies et les partenaires comme les universités, les ONG ou les campagnes de communication ciblées sur les questions clefs débattues à l’ONU. 

Ces efforts stratégiques ont culminé en septembre, au cours du segment de haut Niveau de la soixante et onzième session de l’Assemblée générale, a affirmé Mme Gallach.  En effet, les produits d’information ainsi que les outils de médias sociaux de l’ONU ont enregistré des niveaux de lectorat sans précédent.  Pendant la semaine du débat de haut niveau, plus de 2,5 millions de personnes ont consulté le Webcast du débat général, en direct ou à la demande, et la page du Centre des nouvelles de l’ONU a été consultée plus de 50 000 fois en trois jours, avec près de 60% de nouveaux visiteurs, a précisé la Secrétaire générale adjointe.

L’équipe de Mme Gallach a également misé sur des partenariats avec des acteurs externes en vue de faire connaître plus largement les efforts du DPI.  Un exemple de partenariat est avec les médias audiovisuels qui ont pu utiliser la retransmission en direct des travaux de l’ONU pour permettre aux téléspectateurs intéressés de suivre le débat général et d’autres manifestations spéciales.  Le DPI a également été à l’origine du concept et du contenu de l’application pour Smartphones lancée le mois dernier sur « les objectifs de développement durable en action », a précisé MmeºGallach.  Cette application interactive permet de sensibiliser des audiences qui, jusque-là, n’étaient pas exposées aux travaux de l’Organisation, en particulier en matière de mise en œuvre des objectifs de développement durable.  L’équipe de médias sociaux du DPI a été aussi aux avant-postes au cours de cette période.

Ce type de partenariat n’est pas limité à New York ou à la session de haut niveau, a-t-elle poursuivi, rappelant le lancement par le Secrétaire général de l’initiative « Common Ground », qui a mobilisé les plus grandes agences de publicité du monde en faveur des objectifs de développement durable.  Le DPI qui fournit le contenu et les orientations y est partie prenante, a-t-elle dit.

À titre d’exemple, la Secrétaire générale adjointe a cité « Museon », le Musée des sciences et de la culture de La Haye, aux Pays-Bas, qui a inauguré, courant octobre, une exposition permanente dédiée aux objectifs de développement durable.  L’exposition intitulée « Une Planète »,  la première du genre et le fruit d’une collaboration entre le Centre régional d’information des Nations Unies (CINU) à Bruxelles, permet aux visiteurs de découvrir les 17 objectifs à travers des dispositifs interactifs.  Mme Gallach a salué, à cet égard, le rôle d’avant-garde des centres d’information des Nations Unies, qui ont conclu des partenariats similaires au Caire, à Téhéran et à Tokyo pour faire avancer les objectifs de développement durable à travers les arts, le sport, les technologies ou  des campagnes d’information au public.

Elle a également souligné l’importance de partenariats futurs avec les universités, les ONG, les diplomates, le secteur publicitaire et les faiseurs d’opinion dans la promotion de la nouvelle campagne lancée par le Secrétaire général en faveur de l’inclusion et contre la xénophobie sous le slogan «ºTogether – Respect, Safety and Dignity for Allº».  De même, a-t-elle poursuivi, l’Initiative impact universitaire (UNAI) relevant du DPI saisira l’occasion de l’entrée en vigueur en novembre prochain de l’Accord de Paris sur les changements climatiques et de la conférence de Marrakech (Maroc), pour organiser une conférence qui mobilisera experts et entrepreneurs sur les sujets relatifs aux changements climatiques et au développement durable.

La communication de crise est une autre preuve du soutien que fournit le DPI au système onusien, qu’il s’agisse de la réponse à l’épidémie de choléra en Haïti ou à la lutte contre l’exploitation et atteintes sexuelles.

Abordant le volet du multilinguisme, une source de préoccupation majeure pour nombre d’États Membres, Mme Gallach a souligné que cette question constitue une priorité pour le DPI.  « Nous avons examiné comment réorganiser et adapter la plateforme en matière de couverture de l’information afin qu’elle reflète les différences linguistiques (…), et de fournir un meilleur service d’information à notre public », a-t-elle indiqué.

Les médias sociaux sont un autre moyen d’atteindre le grand public dans sa propre langue, car le contenu peut être mieux adapté à l’audience ciblée.  Elle a cité, entre autres, l’entretien en espagnol réalisé aven la Présidente du Chili et diffusé en direct sur Facebook à l’occasion de la session de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU et qui a généré, a-t-elle précisé, plus de 20º000 visites en huit heures.  De même, le compte de l’ONU Weibo de l’unité linguistique en chinois de l’ONU a dépassé les huit millions de visiteurs.  Durant le segment de haut niveau de l’Assemblée générale, l’ensemble des médias sociaux de l’ONU dispensés dans les langues autres que l’anglais ont été visités par plus de 174 millions de personnes.

La « Une » du site Web de l’ONU (www.un.org) a été consultée 15ºmillions de fois depuis son lancement en août.  Quant à la page UN.org, elle connaît un accroissement de 10% de visiteurs par an.

Le DPI réserve, par ailleurs, une place de choix aux jeunes, une cible particulière dans « nos efforts de communication », a indiqué MmeºGallach, rappelant que l’Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse, Ahmad Alhendawi, continue de mobiliser les dirigeants des mouvements de jeunes dans le monde pour en faire des contributeurs actifs de la mise en œuvre des questions fondamentales pour l’ONU, telles que la paix, la sécurité, le développement durable et les droits de l’homme.

Une autre tâche essentielle du Département de l’information est d’assurer une information gratuite et facile d’accès, grâce à «ºiLibraryº», le premier fonds documentaire exhaustif constitué par l’ONU et accessible à des fins de recherche, de découverte ou de consultation en ligne.

En conclusion, la Secrétaire générale adjointe a affirmé que, dans un monde en perpétuelle évolution avec des défis qui remettent constamment en cause « nos valeurs et notre humanité », le DPI est engagé à mettre en œuvre des outils de communication modernes et innovants pour informer, impliquer et autonomiser les publics du monde entier afin d’en faire des acteurs positifs du changement.  

Dialogue interactif

Pour le représentant de la Thaïlande, le multilinguisme ne concerne pas uniquement les six langues officielles de l’ONU, mais aussi les langues locales.  Il a demandé à Mme Gallach quels sont les efforts faits en ce sens par le DPI.  S’agissant des campagnes d’information au public, il a noté l’augmentation du nombre de visiteurs du site Internet de l’ONU et des consultations des comptes Twitter et Facebook de l’Organisation, mais  s’est demandé si, outre ces évaluations chiffrées, il y avait d’autres moyens de mesurer l’impact de ces campagnes.  S’agissant des recommandations du corps commun d’inspection (CCI), il a demandé si elles représentaient une priorité pour le DPI et, dans l’affirmative, que comptait faire le Département pour les appliquer?

Le représentant de l’Iran a rappelé une question soulevée l’année dernière au sujet de l’attribution des postes dans les centres d’informations de l’ONU par le DPI.  Il a cité le cas d’un poste P-4 réservé à un CINU susceptible d’atteindre un public de plus de 100 millions de personnes, alors qu’un autre CINU qui ne touche qu’un million de personnes dispose des mêmes effectifs que le premier.

En réponse, la Secrétaire générale adjointe à la communication et à l’information, MmeºGallach, a partagé l’opinion du représentant de la Thaïlande sur le multilinguisme et les langues locales, puisque c’est grâce à ces langues qu’il est possible, à son avis, d’atteindre les populations locales.  Les équipes des centres d’information de l’ONU sont au premier rang dans ces efforts, a-t-elle assuré, citant à titre d’exemple les CINU de Bruxelles et d’autres pays où l’on parle plusieurs langues.  « Cela suppose des  ressources considérablesº», a-t-elle dit, mais la mission principale des CINU est de traduire l’information et l’adapter au contexte local.  MmeºGallach a également rappelé que les logos sur les objectifs de développement durable ont été traduits dans plus de 60 langues.

Quant à l’évaluation de l’impact des campagnes du DPI, elle convient qu’il faut aller au-delà des statistiques relatives au nombre de personnes qui suivent le DPI sur les médias sociaux.  Le DPI utilise également les nouveaux instruments interactifs pour évaluer ces impacts, a-t-elle précisé.  MmeºGallach a également détaillé la manière dont le DPI a analysé le rapport du Corps commun d’inspection pour en appliquer les recommandations « très utiles » qu’il contient pour chaque service concerné.

S’agissant des affectations du personnel des CINU, MmeºGallach a affirmé que le processus était le résultat d’une série de mesures prises au fil des années sans logique particulière.  La marge de manœuvre dans ce domaine est limitée, dans la mesure où le DPI est tenu par les résolutions de l’Assemblée générale ; il n’en reste pas moins, a-t-elle ajouté, que le Département est conscient des déséquilibres et y accorde une attention particulière, notamment les CINU situées dans des régions très peuplées.  Mme Gallach a dit avoir d’ores et déjà renforcé certaines équipes de CINU là où cela s’impose, notamment au Maroc, à la veille de la conférence de Marrakech sur les changements climatiques. 

La représentante d’El Salvador s’est dite préoccupée par les sujets de multilinguisme qui, à ses yeux, revêt une importance particulière.  Elle admet que les réseaux sociaux facilitent la tâche dans ce domaine, mais estime qu’il faudra néanmoins demander des ressources supplémentaires en faveur du multilinguisme.  S’agissant de la « rationalisation de la situation des CINU », dont il est question dans le rapport, elle se demande comment améliorer le travail accompli dans les centres qui s’expriment dans les langues locales et quel est le lien avec leur financement.

S’exprimant sur la publication des statistiques sur les visites du site Internet de l’ONU, le représentant de l’Argentine a estimé que ces données étaient utiles pour les prises de décisions.  Il a rappelé que moins de 50% des personnes consultent le site en anglais, alors qu’un tiers le font en espagnol.  Néanmoins, force est de constater que les pages en espagnol ne sont pas aussi fournies que celles en anglais et en français, a-t-il dit.  Il a par ailleurs demandé plus d’information sur la réorganisation de la plateforme d’information du DPI.

La représentante du Mexique, qui préside le Groupe des Amis de l’espagnol, a également souligné l’importance du multilinguisme et s’est dite disposée à présenter des idées novatrices pour soutenir les efforts du DPI en ce sens.  Concernant les CINU, elle a demandé des informations plus détaillées sur les opérations de ces centres dont la mission première est d’expliquer le travail de l’Organisation sur le terrain.

En réponse, Mme Gallach a estimé qu’il faudrait utiliser le terme « détermination » plutôt qu’ « inquiétudes » lorsqu’on aborde la manière dont le DPI traite la question du multilinguisme. Elle a assuré que son Département tenait à donner suite aux demandes faites par les États Membres, se proposant, le moment venu, de demander des ressources supplémentaires en faveur du multilinguisme.  Même si cette Commission n’est pas le lieu pour ce débat, il faut bien reconnaître que c’est ici que certaines requêtes relatives à l’information sont faites par les États Membres, a-t-elle dit.  Au sujet des plateformes internet de l’ONU, MmeºGallach a précisé que deux de ces plateformes ont été regroupées pour être plus visibles; à la suite de cette expérience, elle en est venue à penser que des ressources supplémentaires seraient nécessaires dans ce domaine également. 

S’agissant des statistiques, la Secrétaire générale adjointe a souligné leur importance et s’est dite déterminée à atteindre le plus grand nombre de personnes dans toutes les langues.

S’exprimant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, M.ºVIRACHAIºPLASAI (Thaïlande) a encouragé le DPI à sensibiliser à la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, ainsi qu’au maintien de la paix, au désarmement, à la décolonisation, à la question de Palestine, à l’éradication de la pauvreté et au changement climatique.  Le Groupe, a-t-il dit, appelle les Nations Unies à intégrer le multilinguisme dans l’ensemble de ses activités, plaidant pour que soient surmontées les disparités persistantes dans l’utilisation des six langues officielles de l’Organisation.  M. Plasai a ensuite apporté son soutien au travail accompli par les Centres d’information des Nations Unies en vue de diffuser les informations pertinentes relatives à l’action de l’ONU dans le monde tout en soulignant la nécessité de continuer à mettre à la disposition de ces Centres les personnels et les équipements suffisants.  Par ailleurs, si le Groupe des 77 et de la Chine est favorable à l’utilisation des réseaux sociaux, il estime cependant que cela ne doit pas se faire au détriment des médias traditionnels comme la presse, la radio et la télévision, compte tenu des difficultés d’accès à l’Internet dans un certain nombre de régions du monde.  « Le Groupe appelle aussi à faire preuve de prudence contre l’usage inapproprié de l’information et des technologies de l’information.  Des informations inexactes peuvent avoir un impact négatif sur les nations et leurs citoyens », a-t-il dit.  Les Nations Unies, en particulier le Département de l’information, devrait donner l’exemple en adhérant aux normes les plus élevées d’exactitude, d’intégrité, de responsabilité, ainsi qu’aux objectifs et principes consacrés dans la Charte des Nations Unies et dans le droit international, a ajouté la délégation.

M. DIAN TRIANSYAH DJANI (Indonésie), au nom de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) a salué le Département de l’information pour avoir facilité la vulgarisation des objectifs de développement durable et de l’Accord de Paris, qui sont en train d’exécution à travers le monde.

Le représentant a également salué d’autres actions entreprises par le DPI, comme la nécessité d’élaborer une approche humaine coordonnée face à la crise des réfugiés, et la large vulgarisation de l’action et l’impact de l’ONU, en particulier concernant le Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Réaffirmant le rôle du DPI dans plusieurs domaines, le représentant s’est engagé à soutenir son action pour rendre davantage visible les opérations de maintien de la paix et d’autres activités clefs de l’ONU.  Il a par ailleurs salué la collaboration cette année entre le DPI et le Bureau des affaires du désarmement de l’ONU à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires.

En conclusion, le représentant a encouragé le Département à intensifier son travail en collaboration avec les États Membres, afin de mieux faire connaître l’action de l’ONU en matière de paix et de sécurité, de promotion du progrès social et de droits humains pour tous.

Mme PENNELOPE ALTHEA BECKLES (Trinité-et-Tobago), au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) a salué le travail accompli par les Centres d’information des Nations Unies, en particulier celui de Port of Spain qui dessert 19 territoires anglophones et néerlandophones dans les Caraïbes.  Elle a souhaité le renforcement de ces centres dans les pays en développement afin de promouvoir l’image des Nations Unies à travers le monde.  La déléguée a demandé que les langues officielles soient utilisées de façon adéquate au sein de l’ONU, y compris au sein du Département de l’information (DPI).  Les langues officielles doivent bénéficier des mêmes ressources, a-t-elle affirmé.  Mme Beckles a ensuite salué le travail de sensibilisation accompli par le Département autour du Programme 2030, par le biais de manifestations  et de campagnes particulières.

La représentante a salué les efforts du DPI en vue de faire connaître l’histoire de la traite transatlantique des esclaves, y compris en marquant la Journée internationale de commémoration des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.  L’an dernier, la CARICOM, en collaboration avec le Bureau du Président de l’Assemblée générale, a dévoilé un mémorial permanent en hommage aux  victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique intitulé « L’Arche du retour ».  « Nous saluons la production de répliques de «ºL’Arche du retour » et félicitons le Département pour la publication de brochures appelées « L’Arche » dans les six langues officielles, afin que chacun se souvienne de ce chapitre le plus sombre de l’histoire de l’humanité », a-t-elle dit.

 

En conclusion, Mme Beckles a jugé qu’il était crucial pour l’ONU d’œuvrer afin que les jeunes soient sensibilisés à l’importance du Programme 2030 et deviennent des agents du développement durable.  Le travail du Département de l’information prend à cet égard toute son importance, a-t-elle conclu.

M. GERARDUS ANTONIUS WILHELMUS VAN DEN AKKER, Union européenne, a souligné que le nouveau Secrétaire général désigné, M. António Guterres, assume le leadership des Nations Unies à un moment crucial, alors que la communauté internationale fait face à de nombreux défis, notamment les changements climatiques et la mise en œuvre de l’Accord de Paris, les mouvements de réfugiés et de migrants et la lutte contre le terrorisme.  Des défis, a-t-il poursuivi, dans le règlement desquels l’ONU à un rôle important à jouer, notamment à travers les moyens diplomatiques qui revêtent un aspect fondamental.

Communiquer l’information à l’audience cible et en temps opportun est essentiel pour les Nations Unies en vue de réaliser ses nombreux objectifs.  Pour atteindre une plus large audience à travers le monde, le Secrétariat doit engager toutes les parties prenantes de manière appropriée, en tenant compte des divers niveaux d’accessibilité et de disponibilité des ressources, avec la perspective d’améliorer les plateformes existantes, a-t-il dit.

Soulignant le caractère multidirectionnel de la communication, il a estimé nécessaire la mise en place d’un système d'évaluation efficace et d'une stratégie de communication claire qui soit réactive et destinée à un public ciblé, tout en saluant l’adaptation à l'évolution du paysage médiatique et l'utilisation de plateformes numériques et de médias sociaux adaptés aux différentes audiences et tenant compte des contraintes de connectivité.

Les médias sociaux n’ont cessé de connaître une expansion dans toutes les langues, a-t-il dit, soulignant que le multilinguisme constitue une valeur fondamentale au sein des Nations Unies, et est essentiel pour la responsabilité et la transparence.  Il a ajouté que l'intégration du multilinguisme en communication et dans l’information dans le cadre des activités du Secrétariat est importante aussi bien pour l'Union européenne que ses États Membres, où 24 langues officielles et de nombreuses langues régionales et minoritaires sont en usage constant.

Il a, par ailleurs, salué la « souplesse et l’innovation » du DPI qui ont été démontrées durant le récent débat général de l’Assemblée générale de l’ONU, marqué par un grand nombre de réunions et de manifestations de haut niveau, et sa capacité à tenir le grand public informé en plusieurs langues à travers ses multiples plateformes médiatiques

Mme ALEXANDRA ARIAS (République dominicaine), au nom de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), a relevé qu’étant donné la fracture numérique entre pays développés et pays en développement, il serait opportun pour le DPI de continuer de passer par les médias traditionnels tels que la radio, la télévision et la presse écrite afin de disséminer l’information relative à l’Organisation.  Elle a souligné que ces médias constituent la principale source d’information dans les pays en développement.  Elle a également salué le rôle essentiel que jouent les centres d’information des Nations Unies, invitant le Secrétaire général et le DPI à renforcer le soutien qui leur est apporté.

La représentante a plaidé pour la liberté d’expression et de la presse, appelant à la mise en place de cadres nationaux et régionaux de la gouvernance de l’Internet.  Elle a ajouté que les médias, y compris les technologies de l’information et de la communication (TIC), doivent être utilisés dans le respect des cadres et engagements juridiques internationaux, se disant préoccupée par la violation des fréquences radio, et dénonçant l’utilisation des TIC, en contravention du droit internationale.  Elle a insisté sur le fait que l’utilisation de telles technologies devrait se faire en conformité avec les principes de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment le principe de souveraineté, de non-ingérence dans les affaires internes d’un État, et de la cohabitation pacifique entre États.

La déléguée a estimé que le principe du multilinguisme exigeait que la diffusion des informations relatives à l’ONU devrait se faire en autant de langues que possible, y compris le portugais, le hollandais et dans des langues de peuples autochtones.  Elle s’est dite préoccupée de constater que les communiqués de presse quotidiens du DPI ne soient pas encore publiés dans les six langues officielles de l’ONU, en dépit des résolutions pertinentes de l’Assemblée générale sur la question.  Elle a demandé qu’une résolution de la Quatrième Commission invite le DPI à établir, de manière prioritaire, une stratégie visant à publier les communiqués de presse dans les six langues officielles, en adoptant des options créatives, sans coût supplémentaire, avant la trente-neuvième session du Comité de l’information.  Elle a également souhaité que les six langues officielles soient traitées de manière équitable au sein du Département de l’information, et que les incidences financières qui en découleraient soient prises en compte dans le projet de budget du DPI.  Elle a aussi souhaité que le personnel du DPI soit équitablement réparti entre les six langues officielles.  Mme Arias a, en outre, demandé la poursuite de la publication de statistiques sur la consultation des sites Internet de l’ONU par langue.  Elle a salué le travail que mène le « Groupe des Amis de la langue espagnole au sein des Nations Unies » en vue de la promotion du multilinguisme.

M. YEMDAOGO ERIC TIARE (Burkina Faso) a souligné, en sa qualité de Vice-Président chargé du multilinguisme au sein du Groupe des Ambassadeurs francophones de New York, qu’atteindre les peuples du monde par l’ensemble des moyens de communication est plus que jamais indispensable à l’accomplissement des mandats confiés au Secrétariat.

C’est dans cet esprit, a-t-il poursuivi, que le Groupe francophone de New York a été à l’origine, dans les années 1990, de l’inscription à l’ordre du jour de la session plénière de l’Assemblée générale d’un point à l’ordre du jour sur le multilinguisme, en juste reconnaissance de la nature transversale de cette question, rappelant à cet égard, la résolution sur le multilinguisme (11ºseptembreº2015), dont les négociations ont été coordonnées par le Sénégal.

Le multilinguisme n’est que le corollaire du multilatéralisme.  Son principe, a-t-il poursuivi, est d’ailleurs inscrit dans la Charte des Nations Unies, qui fait également foi en cinq langues.  Le multilinguisme est aussi le garant du respect de la diversité culturelle et linguistique dans les organisations internationales, de la participation du plus grand nombre aux débats et de l’égalité souveraine des États.

Par conséquent, a indiqué M. Tiare, le Groupe francophone ne peut que se féliciter de voir le multilinguisme légitimement reconnu comme valeur fondamentale du système des Nations Unies, qui s’efforce d’intégrer le multilinguisme dans l’ensemble de ses activités d’information et de communication, et de chercher à élargir son public.  Le multilinguisme est par ailleurs une condition de l’efficacité de « notre action collective », qu’il s’agisse de la performance des opérations de maintien de la paix, de la promotion des droits de l’homme ou de la mise en œuvre inclusive du Programme de développement durable à l’horizon 2030, a-t-il ajouté.

S’exprimant par la suite à titre national, il a notamment déclaré qu’º« en dépit des avancées significatives dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, les pays en développement, dont le Burkina Faso, ne bénéficient pas pleinement des avantages liés à la révolution numérique en matière de communication ».

En conclusion, et tout en plaidant à la poursuite de l’exploitation des médias traditionnels à côté des nouveaux médias, il a appelé les pays à la pointe de la révolution technologique à vulgariser les moyens de l’information afin de les rendre accessibles à tous.

Mme LORENA ALVARADO QUEZADA (Mexique), au nom du Groupe des Amis de la langue espagnole au sein des Nations Unies (GAE), a rappelé l’attachement des pays du Groupe aux principes du multilinguisme et de la parité linguistique dans les activités de l’Organisation.  Il s’agit d’une condition indispensable pour que le message de l’ONU ait l’impact universel nécessaire pour répondre et se faire entendre sur les grands défis comme les changements climatiques et les crises humanitaires, a-t-elle dit.

Consciente de la place qu’occupe l’espagnol comme deuxième langue utilisée et consultée dans les centres d’information de l’ONU, la représentante a fait part de la volonté du Groupe de travailler avec le Département de l’information sur le multilinguisme et a salué le leadership de MmeºChristinaºGallach à la tête du Département.

Pour assurer la parité linguistique sur les supports d’information de l’ONU, il est essentiel de fournir davantage de contenus en espagnol et dans les autres langues officielles qui ne soient pas des simples traductions où l’on perdrait les spécificités culturelles des publics ciblés, a estimé la  représentante, notamment pour ce qui concerne la communication sur le Programme 2030 et l’Accord de Paris sur le climat.

La représentante s’est également prononcée pour une collaboration renforcée entre le Département de l’information et le Coordinateur pour le multilinguisme au niveau du Secrétariat sur les meilleures pratiques à adopter.  En outre, la représentante a regretté la diminution de la capacité structurelle de l’Organisation de produire des produits en espagnol, estimant toutefois qu’elle avait la capacité de produire des hashtag dans les langues officielles.

La représentante a par ailleurs salué le rôle central joué par les CINU et demandé la mise en place d’un format uniforme pour les rapports qu’ils publient afin de pouvoir prendre des décisions informées.  Ces centres sont un outil stratégique qui doit être renforcé dans l’optique de multilinguisme, a-t-elle poursuivi.

Notant l’augmentation exponentielle des visites sur la page Internet de l’ONU, elle a rappelé que l’espagnol était la deuxième langue de consultation (32,5% des internautes et 25% des pages consultées).  Le GAE reconnaît les progrès accomplis dans ce domaine, mais souhaite obtenir des statistiques précises sur tous les produits du DPI pour pouvoir procéder à des diagnostics précis, a-t-elle dit. 

S’agissant de la demande présentée par le GAE au DPI de fournir des communiqués de presse quotidiens en espagnol, et dans les six langues officielles, la représentante a estimé qu’un tel effort supposait une modification des priorités et des allocations budgétaires du Département de l’information.

M. MARTíN GARCíA MORITÁN (Argentine) a salué l’«ºexcellent travail » du Département de l’information (DPI) de l’ONU dans la vulgarisation des actions des Nations Unies, et souligné la contribution des centres d’information de l’ONU (UNIC) à la promotion des campagnes de l’Organisation dans plus de 45 langues.

À cet égard, il a réaffirmé le soutien de son pays aux 63 centres d’information et encouragé le DPI de continuer à soutenir leurs actions et renforcer leurs structures, soulignant que le centre de Buenos Aires qui gère de nombreuses pages Web en espagnol, facilite la vulgarisation  de l’information auprès des médias argentins. 

Le représentant a affirmé que le multilinguisme était un principe qui doit être appliqué dans toutes les activités de l’ONU et a salué les efforts déployés par le DPI pour rendre sa page Web  attirante, complète et multilingue.  De même, qu’il s’est réjoui que l’espagnol demeure la deuxième langue la plus consultée sur le site de l’ONU, invitant, à ce sujet, le Secrétariat à inclure dans ses futurs rapports des statistiques détaillées sur l’utilisation des six langues officielles de l’ONU dans tous les produits élaborés, y compris les médias sociaux.

Il a toutefois exprimé sa préoccupation devant les disparités dans l’utilisation des six langues sur la page Web, relevant que plusieurs pages et les nouveaux produits médias ne sont publiés que dans une ou deux langues officielles.  Il a appelé à ce que le DPI soit doté des moyens nécessaires pour mener à bien sa mission et réaffirmé la demande exprimée par son pays d’inclure cet aspect dans le programme du budget prévisionnel 2017-2018 du Département de l’information.

M. AHMED ELSHANDAWILY (Égypte) a déclaré qu’il est de la plus haute importance de corriger le déséquilibre existant entre les six langues officielles des Nations Unies dans les activités du Département de l’information (DPI).  Il ne s’agit pas seulement, selon lui, de réaliser la parité, mais aussi de faciliter la diffusion des messages clés de l’Organisation auprès du plus large public possible.  En outre, a relevé le représentant, parallèlement à la guerre livrée à l’extrémisme et au terrorisme, une autre guerre fait rage, celle-ci « virtuelle »: « une bataille des cœurs et des esprits », dans laquelle l’information constitue l’« arme » privilégiée.  C’est la raison pour laquelle sa délégation est convaincue que le DPI a un rôle vital à jouer pour contrer le discours des idéologies radicales, qui sont l’une des sources du terrorisme.   Après avoir demandé que le Département poursuive ses efforts de sensibilisation au sujet du sort des Palestiniens, l’Égypte a rendu hommage au Centre d’information des Nations Unies (UNIC) du Caire, qui continue de jouer un rôle essentiel depuis sa création en 1949.

M. SONALI SAMARASINGHE (Sri Lanka) a salué le rôle du DPI, qui est la  « voix de l’Organisation ».  Le représentant a estimé qu’à la lumière des défis du vingt et unième siècle - terrorisme, migrations massives, changements climatiques et autres - le message de paix, de sécurité, des droits de l’homme et de développement de l’ONU doit atteindre les peuples du monde entier.  Il a exprimé le soutien de son pays aux efforts du Département de l’information (DPI) pour diffuser des informations pertinentes, dans les langues officielles et non officielles de l’organisation, par le biais de médias différents, sur le travail de l’ONU et les grandes questions à son ordre du jour. 

Le représentant a encouragé le DPI à renforcer ses partenariats avec la société civile.  Soulevant le problème de la fracture numérique, il a invité le Département à en tenir compte dans ses stratégies de communication et à utiliser les médias traditionnels au même titre que les outils numériques.  Dix ans après l’adoption du Programme de Tunis, il y a eu des progrès significatifs dans ce domaine et l’accès à la connexion large bande est devenu plus abordable, a-t-il reconnu, tout en admettant qu’il restait beaucoup à faire pour permettre au monde en développement de se doter des infrastructures de communication nécessaires pour combler cette fracture.  Il a par ailleurs estimé que le site internet de l’ONU devait s’adresser aux populations dans leurs langues locales, notamment en Asie.

Le représentant a par ailleurs fait état des progrès substantiels de son pays en termes « d’alphabétisation technologique et informatique »,  partant du principe qu’en ces temps numériques, l’accès à l’internet de qualité est une condition préalable à la liberté d’expression.  Ainsi l’accès à la Wifi gratuite est considéré comme un droit de tous les citoyens, a dit le représentant, qui a précisé que, compte tenu de la société multilingue de son pays, la présence des langues locales sur Internet a été prise en compte.

En tant que pays contributeur de troupes, le représentant du Sri Lanka a insisté sur l’importance de la communication sur les opérations de maintien de la paix de l’ONU et a encouragé le partenariat actuel entre le DPI et le DOMP à cet égard.

Après avoir rendu hommage au Prix Nobel de la Paix, Eli Wiesel, disparu il y a trois mois, pour son humanisme et l’œuvre de promotion en faveur de la tolérance dans le monde, le représentant d’Israël, M. TAL GAT, a rappelé que son pays encourageait le travail important accompli par les Nations Unies en général, et le Département de l’information en particulier, en matière de communication sur le phénomène de l'Holocauste, qui, a-t-il dit, atteint une audience croissante.  M. Gat a souligné à ce sujet qu’il y a eu plus de 600 incidents antisémites répertoriés depuis le début de l’année, d’après le Forum pour la Coordination de la lutte contre l'antisémitisme, estimant que le remède à ce fléau passait par la promotion de l’éducation et la diffusion de l’information, dans la droite ligne de l’engagement constant d’Eli Wiesel tout au long de sa vie.  Le représentant a par ailleurs dénoncé l’attitude de certains États qui rechignent à condamner l’antisémitisme et à lutter contre ce fléau au motif qu’il s’agirait d’une question trop « politique » ou susceptible de heurter la sensibilité de certains pays.  Cette question est trop importante pour être politisée, a affirmé le représentant.  Enfin, celui-ci a exprimé son inquiétude face au Programme dinformation spécial du DPI sur la question de Palestine, estimant qu’il offrait une perspective biaisée et trompeuse de la réalité dans la région.  Israël souligne l’importance de veiller à ce qu’aucune plateforme des Nations Unies ne devienne un vecteur de diffusion de messages anti-israéliens, y compris les plateformes de réseaux sociaux, a-t-il conclu. 

M. OMAR CASTAÑEDA SOLARES (Guatemala), a souligné l’intérêt des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour la diffusion des informations sur le travail et les activités des Nations Unies.  Toutefois, à son avis, il ne fallait pas pour autant délaisser les médias traditionnels, comme la radio et la presse.  Cette information doit également être présentée dans le plus grand nombre de langues possibles pour pouvoir atteindre un public de plus en plus large dans le monde. 

Le représentant a invité le DPI à respecter la parité linguistique dans tous ses supports et plateformes et estimé qu’il fallait revoir l’architecture de la structure de l’information de l’ONU pour mieux tenir compte de la diversité linguistique dans le monde, notamment pour ce qui est des six langues officielles de l’Organisation.  Il a dit attendre la présentation d’alternatives viables de la part du DPI visant à diminuer les disparités linguistiques actuelles, estimant que « la parité linguistique ne peut pas se limiter aux deux langues de travail du Secrétariat ».

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