Le Conseil de sécurité a, ce matin, renouvelé « pour une nouvelle période de 12 mois », l’autorisation donnée à tous les États Membres concernés d’inspecter et de saisir, le cas échéant, les bateaux naviguant en haute mer au large des côtes libyennes, « s’ils ont des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils sont utilisés pour le trafic de migrants ou la traite d’êtres humains en provenance de Libye ».
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La quatrième journée de débat général de la Première Commission a été l’occasion pour de nombreuses délégations, notamment d’Asie et d’Afrique, de mettre l’emphase sur un problème qui les concerne au premier chef: les armes classiques.
À la demande du Gouvernement colombien et de l’Armée de libération nationale (ELN), le Conseil de sécurité a, cet après-midi, décidé que la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie participera à titre provisoire, jusqu’au 9 janvier 2018, aux travaux du Mécanisme de surveillance et de vérification agréé par les deux parties.
La Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation a poursuivi, aujourd’hui, son débat général avec les interventions de pétitionnaires sur la situation des îles Turques et Caïques et du Sahara occidental, l’occasion pour nombre d’entre eux de présenter des visions extrêmement contrastées sur la situation actuelle et l’avenir du Sahara occidental.
Les membres de la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, ont entamé aujourd’hui leurs travaux sur l’état de droit aux niveaux national et international en insistant sur l’importance du respect de l’état de droit afin de parvenir à la paix et à la stabilité internationales.
La Troisième Commission en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles a débattu, aujourd’hui, du contrôle des drogues, de la prévention du crime et de la justice pénale. Derrière un volontarisme affiché, illustré par les bilans présentés, perçaient néanmoins parfois une forme de découragement face aux résultats, et beaucoup de craintes concernant la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Au troisième jour de son débat général, la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a entendu, ce matin, la Fédération de Russie et la France réaffirmer le sens de leur doctrine de sécurité et expliquer les raisons pour lesquelles elles n’avaient pas participé aux négociations ayant abouti, le 7 juillet 2017, à l’adoption du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, tout en soulignant leur respect des engagements pris en matière de réduction de leurs arsenaux.
La Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation a poursuivi, aujourd’hui, son débat général sur la situation des territoires non autonomes de l’île de Guam, de la Nouvelle-Calédonie et du Sahara occidental.
Sous fond des préoccupations suscitées par le programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), le deuxième jour du débat général de la Première Commission a été l’occasion, ce matin, pour de nombreuses délégations d’expliquer les raisons de leur adhésion, ou non, au nouveau Traité sur l’interdiction des armes nucléaires qui a été adopté le 7 juillet de cette année.
Le constat largement partagé par les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et sociales), lors de sa deuxième journée de débat général, a été peu encourageant quant au niveau de mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Cela n’a pourtant pas empêché les délégations de soumettre des idées concrètes pour aller de l’avant à la fois dans la restructuration du système onusien chargé de soutenir le développement et dans le pari universel du développement durable.