La Représentante spéciale du Secrétaire général pour Haïti, Mme Sandra Honoré, a souligné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la contribution de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) à la stabilité recouvrée du pays, alors que la Mission, créée en 2004, doit fermer ses portes le 15 octobre prochain et passer le relais, le lendemain, à une mission plus modeste, la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH).
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Dix ans après l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, des signes positifs se font jour, cet instrument faisant de plus en plus office de norme au plan international. Pourtant, certains États rechignent encore à reconnaître les peuples autochtones en tant que tels. C’est le constat dressé aujourd’hui par la Rapporteuse spéciale sur cette question, Mme Victoria Tauli-Corpuz devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
À l’orée de la troisième année d’application du Programme de développement durable à l’horizon 2030, la réforme de l’ONU et le renforcement de son système ont suscité les commentaires du Guatemala et de la Fédération de Russie qui sont intervenus ce matin à l’Assemblée générale, laquelle a aussi examiné le projet d’organisation de la conférence intergouvernementale devant conduire à l’adoption d’un pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
La Première (désarmement et de la sécurité internationale) et la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et décolonisation), ont tenu, aujourd’hui, une séance commune sur la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l’espace, l’occasion pour les délégations de débattre des meilleurs moyens de prévenir une course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique.
« Dans des régions ayant réussi à réduire la pauvreté de manière significative, comme l’Asie de l’Est et le Pacifique, la croissance économique est venue après l’augmentation des emplois dans le secteur industriel » Cette remarque, faite par le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), résume plusieurs avis entendus ce matin alors que les délégations de la Commission économique et financière (Deuxième Commission) achevaient leur débat sur l’« élimination de la pauvreté et autres questions liées au développement ».
Les États Membres ont affiché une fois de plus, aujourd’hui, leurs divergences au sujet du nouveau Traité sur l’interdiction des armes nucléaires lors d’une réunion de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) à laquelle avait été conviée la Présidente de la Conférence des Nations Unies pour la négociation d’un instrument juridiquement contraignant visant à interdire les armes nucléaires en vue de leur élimination complète.
La Quatrième Commission, chargée des questions de politiques spéciales et de la décolonisation, a entamé, ce matin, son examen de la question de la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l’espace qui se déroule cette année dans un contexte particulier alors que la communauté internationale célèbre trois anniversaires notables liés aux activités dans l’espace extra-atmosphérique.
La communauté internationale est loin d’être parvenue à un consensus sur la question de la portée et de l’application du principe de compétence universelle. C’est ce qui est ressorti une fois de plus du débat sur cette question abordée, ce matin, par la Sixième Commission (chargée des questions juridiques).
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a entamé, cet après-midi, son débat thématique sur les armes nucléaires, l’occasion pour les délégations de participer à un échange de vues avec la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement au cours duquel Mme Izumi Nakamitsu a notamment mis l’accent sur la menace que peut représenter l’innovation technologique.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a entamé, ce matin, après l’intervention du Secrétaire général de l’ONU, l’examen du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2018-2019. Si certaines délégations ont dénoncé des coupes « arbitraires », d’autres ont au contraire appelé à rationaliser davantage le budget, au profit d’une stricte discipline budgétaire.