Au deuxième jour de la réunion d’organisation de la Conférence intergouvernementale censée aboutir en 2020 à « un instrument juridiquement contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale », les délégations sont parvenues à un consensus sur la composition du Bureau de la Conférence, les quatre grands axes thématiques des futures négociations et la date de publication d’un avant-projet de texte pour guider les délibérations.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Les conflits, l’industrie minière, les grands projets d’infrastructure, l’exploitation commerciale des forêts, les pressions démographiques et socioéconomiques. Voilà les obstacles à l’exercice par les peuples autochtones de leurs droits collectifs sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources. L’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi aujourd’hui son débat sur ce thème central au cours duquel les participants ont dénoncé la multiplication des « manœuvres » pour déposséder leurs communautés.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a ouvert, ce matin, sa dix-septième session, sur le thème « Droits collectifs des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources », en présence de plus de 1 000 participants et du Président bolivien, M. Evo Morales Ayma, et comme le veut la tradition, après les mots de bienvenue du Chef de la nation onondaga, Tadodaho Sid Hill, de la tribu originelle de New York.
La Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina J. Mohammed, et la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Mme Pramila Patten, ont exhorté, ce matin, le Conseil de sécurité à renforcer son action pour que les responsables de violences sexuelles commises en temps de conflit soient punis.
Qualifiée par de nombreuses délégations d’« historique », la Conférence intergouvernementale censée aboutir en 2020 à « un instrument juridiquement contraignant sur la conservation et l’utilisation durables de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale » a entamé, ce matin, ses trois jours de discussions sur les modalités des futures négociations.
Le Conseil économique et social (ECOSOC) s’est réuni, cet après-midi, sous la présidence de Mme Inga Rhonda King, de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, afin de pourvoir des postes vacants dans 19 de ses organes subsidiaires.
Quelques heures après les frappes aériennes menées par trois membres permanents du Conseil de sécurité sur trois sites abritant des armes chimiques en Syrie, le Conseil s’est réuni en urgence, ce samedi, à la demande de la délégation russe. Un projet de résolution présentée par cette délégation a été rejeté par 3 pour, 8 voix contre et 4 abstentions.
Ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a exhorté les États Membres à agir de manière responsable au Moyen-Orient, région plongée dans le « chaos » en raison notamment du conflit en Syrie, afin d’empêcher que « la situation n’échappe à tout contrôle ».
Avant de reprendre ses négociations, la Commission du désarmement a tenu, cet après-midi, une brève séance publique pour élire M. René Zelený, de la République tchèque, à une de ses vice-présidences.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, à l’unanimité la résolution 2411 (2018) par laquelle il décide de « proroger jusqu’au 23 avril 2018 le mandat » de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).