Le débat sur le respect du droit international dans le contexte du maintien de la paix et de la sécurité internationales a donné lieu, aujourd’hui, à une vaste réflexion sur le rôle des acteurs qui appliquent ce droit, en premier lieu le Conseil de sécurité.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a appelé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, à mettre d’urgence la diplomatie au service de l’appui à la désescalade, avertissant du risque d’une catastrophe régionale.
Un peu moins de trois mois après le renouvèlement du mandat du Bureau intégré des Nations Unies en Guinée-Bissau (BINUGBIS), le 28 février dernier, les délégations du Conseil de sécurité ont noté, cet après-midi, des progrès politiques concrets en vue de mettre fin à l’impasse politique et institutionnelle qui prévaut dans le pays depuis bientôt trois ans.
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, a appelé ce matin, devant le Conseil de sécurité, réuni en urgence à la demande du Koweït, tous les États Membres à condamner fermement les actions qui ont conduit à la mort d’au moins 60 Palestiniens, dont 6 enfants, hier à Gaza. « Israël doit faire un usage proportionné de la force », a-t-il déclaré, appuyé par une majorité de délégations.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie a indiqué devant le Conseil de sécurité, cet après-midi, que face au terrorisme, les autorités somaliennes et l’Union africaine doivent affronter un défi de taille: combattre l’insurrection tout en réformant le secteur de la sécurité, insistant par ailleurs sur les défis liés au différend du Golfe et à l’irruption de violence à Tukaraq.
« Considérant que la situation en Somalie demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales », le Conseil de sécurité a, cet après-midi, autorisé les États membres de l’Union africaine à maintenir jusqu’au 31 juillet 2018 le déploiement de l’AMISOM, la Mission de l’Union africaine en Somalie.
C’était une journée chargée, aujourd’hui, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires qui avait sous les yeux une trentaine de rapports dont le moins remarqué n’a pas été celui du Secrétaire général sur la restructuration du pilier « paix et sécurité » de l’ONU.
Le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de proroger jusqu’au 15 novembre 2018 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), ainsi que son appui au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle dans laquelle il salue les initiatives prises par le Secrétaire général pour instaurer, dans toutes les opérations de maintien de la paix de l’ONU, « une culture de l’efficacité ».
Le Conseil de sécurité a rendu compte, cet après-midi, de sa mission effectuée au Bangladesh et au Myanmar du 28 avril au 2 mai 2018, occasion pour ses membres de faire part de leur inquiétude face aux violations des droits de l’homme dont ont été victimes les populations rohingya et à la situation humanitaire alarmante de ceux qui se sont réfugiés au Bangladesh alors qu’approche la saison de la mousson