Une soixante de délégations a commémoré aujourd’hui, pour la première fois, à l’Assemblée générale la « Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix » proclamée dans la résolution* du 12 décembre 2018.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Au troisième jour de la session annuelle de l’Instance permanente sur les questions autochtones, de nombreux participants ont mis l’accent sur les menaces graves pesant sur les peuples autochtones d’Amazonie, notamment les Yanomami et les tribus isolées de la vallée du Javari, qui ont lancé un « appel à l’aide » face aux « discours haineux » proférés à leur encontre par le nouveau Président du Brésil, M. Jair Bolsonaro.
Pour pérenniser la lutte contre l’impunité en Syrie, la majorité des 34 délégations, qui se sont exprimées aujourd’hui à l’Assemblée générale, ont approuvé la proposition du Secrétaire général d’inscrire au budget ordinaire de l’ONU à partir de 2020 le « Mécanisme international, impartial et indépendant, chargé de faciliter les enquêtes sur les violations les plus graves du droit international commises en République arabe syrienne depuis mars 2011 et d’aider à juger les personnes qui en sont responsables ».
À l’occasion de son débat semestriel sur les femmes, la paix et la sécurité, qui a réuni au total 91 intervenants, le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, exigé de toutes les parties à des conflits armés qu’elles mettent fin aux actes de violence sexuelle et prennent des engagements en ce sens, faisant écho aux appels du Secrétaire général, M. António Guterres, et des « héros » et « héroïnes » présents à ses côtés, dont les deux lauréats du prix Nobel de la paix 2018 qui ont dénoncé ce crime qui vise le plus souvent des femmes et des filles.
La deuxième journée de la session annuelle de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marquée par les interventions de représentants kanaks, samis, quechuas, maoris, navajos, métisses de l’Ontario et touarègues, ces derniers ayant tous souligné les vertus environnementales et médicinales de leurs connaissances traditionnelles, qu’elles se fondent sur les racines de plantes ou l’urine et les poils d’animaux.
L’Assemblée générale a commémoré aujourd’hui le dixième anniversaire de la Journée internationale de la Terre nourricière autour de la table ronde qu’elle dresse depuis neuf ans pour deviser sur l’harmonie avec la nature*, et en particulier, cette année, sur « la Terre nourricière dans l’éducation et les changements climatiques ».
Ouvrant ce matin la cérémonie d’ouverture de la dix-huitième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones, le chef traditionnel de la nation Onondaga, M. Tadodaho Sid Hill, a appelé à « faire de tous nos esprits un seul esprit et à se rappeler que nous n’avons qu’une seule terre, la Terre Mère ».
Les centaines d’États, représentants des institutions de Bretton Woods, d’organisations internationales, de la société civile et du secteur privé, dont plus de 30 ministres et responsables de haut niveau, ont fermé aujourd’hui les portes du Forum sur le suivi du financement du développement.
Moins d’une semaine après le renversement de l’ex-Président soudanais Omar El-Béchir par l’armée du pays, le Représentant spécial de l’ONU et de l’Union africaine (UA) au Darfour a mis en garde, ce matin, le Conseil de sécurité contre « l’impact évident » de la crise nationale actuelle sur le Darfour, alors même que l’Opération de paix qu’il y dirige a entamé une phase de retrait.
Le Forum sur le suivi du financement du développement du Conseil économique et social (ECOSOC) a parlé aujourd’hui des ressources publiques nationales, du secteur privé national et international et de la coopération internationale, trois sources traditionnelles de revenus sur lesquels repose le financement du Programme de développement durable à l’horizon 2030.