Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger de six mois le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), malgré les abstentions de l’Afrique du Sud et de la Fédération de Russie.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La salle de l’Assemblée générale bruissait, ce matin, d’échanges animés entre des centaines de participants à l’« audience interactive multipartite », prémices de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur la couverture sanitaire universelle qui aura lieu le 23 septembre prochain, à New York, et débouchera sur une déclaration politique « concise et pragmatique ».
La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, a affirmé aujourd’hui, au Conseil de sécurité, que « la possibilité d’établir un État palestinien viable et contigu continue d’être érodée par les faits sur le terrain ».
La fiscalité dans le contexte de la numérisation de l’économie, de la protection de l’environnement et des inégalités était au menu de la réunion spéciale du Conseil économique et social (ECOSOC) qui s’est tenue aujourd’hui sur le thème de la coopération internationale en matière fiscale, l’occasion de faire le point sur l’impact des nouveaux modèles d’affaires sur la mise en œuvre des objectifs de développement durable.
« Plus que toute chose », le nouveau nom du Département de la communication globale réaffirme la volonté de garantir « qu’une culture de la communication et de la transparence doit prévaloir à tous les niveaux de l’Organisation, afin de pleinement informer les peuples du monde sur les objectifs et activités de l’ONU ».
La session 2019 de l’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé, ce matin, sa première semaine de travaux par un appel à améliorer la représentation des peuples autochtones au sein des Nations Unies, notamment via la création d’un statut d’observateur à l’Assemblée générale pour leurs représentants, au lieu du système actuel qui les oblige à s’inscrire en tant que membres de la société civile.
La session 2019 de l’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi ses travaux, ce matin, au Siège de l’ONU, l’occasion pour plusieurs intervenants de tirer la sonnette d’alarme face à la prévalence « disproportionnée » de certaines maladies chez les peuples autochtones et aux « discriminations » qu’ils subissent dans l’accès à des soins respectueux de leurs traditions, s’agissant de la tuberculose, du virus du sida ou de la santé mentale des jeunes et personnes LGBT
À la demande de l’Ukraine, le Conseil de sécurité s’est réuni d’urgence, cet après-midi, à la suite de la décision de la Fédération de Russie de naturaliser les habitants de Donetsk et Louhansk, des zones orientales du pays qui ne sont pas sous le contrôle des forces gouvernementales.
L’Assemblée générale, qui a mis fin aujourd’hui à la commémoration lancée hier de la « Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix »*, a confirmé l’état alarmant du système multilatéral alors que le monde en a plus que jamais besoin pour relever les défis transnationaux. Pour redonner confiance aux peuples dans les organisations internationales, nous devons, ont admis les délégations, « repenser » le multilatéralisme.
Au troisième jour de la session annuelle de l’Instance permanente sur les questions autochtones, de nombreux participants ont mis l’accent sur les menaces graves pesant sur les peuples autochtones d’Amazonie, notamment les Yanomami et les tribus isolées de la vallée du Javari, qui ont lancé un « appel à l’aide » face aux « discours haineux » proférés à leur encontre par le nouveau Président du Brésil, M. Jair Bolsonaro.