Réunis cet après-midi pour examiner la situation au Kosovo, les membres du Conseil de sécurité ont appelé les parties serbe et kosovare à reprendre leur dialogue, interrompu depuis près d’un an, en profitant de la dynamique créée par les élections du 6 octobre qui ont donné la victoire à l’opposition, sans taire leurs inquiétudes sur le manque de progrès.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Comme tous les deux ans depuis 2015, les Première et Quatrième Commissions ont tenu aujourd’hui un débat conjoint, consacré cette année aux « défis potentiels à la sécurité et à la viabilité de l’espace ».
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a reconnu, cet après-midi, la nécessité que la Conférence du désarmement, « seule instance multilatérale chargée de la négociation de traités de désarmement à vocation universelle », comme l’a rappelé la France, reprenne dès l’an prochain ses travaux de fond.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, culturelles et humanitaires, s’est penchée, aujourd’hui, sur les causes, défis et perspectives qui se posent quant à la question des réfugiés et déplacés au cours d’un débat marqué en large mesure par des appels en faveur d’un partage plus équitable de ce « fardeau », que ce soit sur le plan financier ou en termes d’accueil.
Le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de proroger pour une durée d’un an le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), reprenant ainsi le cycle de renouvellement annuel de la Mission, qui avait été interrompu en avril 2018 au profit de prorogations seulement semestrielles.
Près d’un an après l’adoption du Pacte mondial sur les réfugiés, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, a dressé aujourd’hui un bilan d’étape devant la Troisième Commission, estimant que l’année écoulée n’a fait que mettre en évidence « l’urgence et la pertinence » de ce nouvel instrument.
« Peu utile », « restrictive », « trop condensée », les délégations n’ont pas ménagé leurs critiques, cet après-midi, devant la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, à l’endroit de la liste non exhaustive des normes impératives du droit international général (jus cogens), contenue dans le rapport de la Commission du droit international (CDI), soumis à l’examen de la Commission depuis cette semaine.
La Quatrième Commission (questions de politiques spéciales et décolonisation) a, ce matin, entamé l’examen de la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l’espace, l’occasion pour de nombreuses délégations de brosser un tableau de leurs programmes spatiaux respectifs, mais aussi d’insister sur le potentiel que recèle l’espace pour le développement durable.
Après l’avis consultatif qu’elle a rendu au début de l’année sur l’archipel mauricien des Chagos, sous Administration britannique, la Cour internationale de Justice (CIJ) a été rappelée aujourd’hui à ses fondements dont le consentement des parties et la stricte séparation entre ses compétences contentieuse et consultative. L’Assemblée générale examinait le rapport annuel de la CIJ « véritable guide pour l’interprétation du droit international », selon les délégations dont de nombreuses ont déploré que sur 193 États, seuls 74 aient fait une déclaration d’acceptation de la juridiction obligatoire de l’organe judiciaire principal de l’ONU.
La Première Commission (Désarmement et sécurité internationale) a, cet après-midi, conclu son débat sur le désarmement régional avant d’entamer celui consacré au renforcement du mécanisme de désarmement des Nations Unies.