Au terme de sa soixante-quatorzième session, entamée le 7 octobre dernier, la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a adopté ce matin, sans vote, dans le respect de l’esprit du consensus qui prévaut en son sein, 12 projets de résolution et un projet de décision.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Devant le Conseil de sécurité, qui examinait cet après-midi le rapport du Secrétaire général sur la Force conjointe du Groupe de cinq pays du Sahel (FC-G5S), les intervenants ont présenté un tableau inquiétant de la détérioration de la sécurité dans la région.
Ils ne l’ont pas joué comme Beckham, mais aux côtés de la star mondiale du football, les moins de 18 ans ont pris d’assaut l’Assemblée générale pour célébrer la Journée mondiale de l’enfance mais surtout le trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant.
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, a lancé plusieurs appels, ce matin, au Conseil de sécurité, dans le contexte actuel qu’il a qualifié de « hautement volatile »: les militants palestiniens doivent cesser les activités « qui sapent toute chance de paix et de développement », Israël doit assouplir sa politique d’enfermement et les dirigeants palestiniens doivent mettre fin à leurs divisions.
La Troisième Commission a achevé, aujourd’hui, les travaux de sa soixante-quatorzième session en adoptant 18 projets de résolution, dont 15 sans vote. Une fois encore, les délégations ont affiché leurs divergences, cette fois-ci au sujet des programmes éducatifs et des soins de santé proposés aux plus jeunes, suite aux demandes de vote imposées par les États-Unis, notamment sur les questions relatives à la santé sexuelle et procréative.
« La réconciliation ne saurait se substituer à la justice, ni même ouvrir la voie à l’amnistie pour les crimes les plus graves », a mis en garde le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, lors du débat public organisé, aujourd’hui, par le Conseil de sécurité sur le rôle de la réconciliation dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales.
La première Conférence pour la création au Moyen-Orient d’une zone exempte d’armes nucléaires a tenu, aujourd’hui, un débat général marqué par l’intervention de quatre États dotés d’armes nucléaires en leur qualité d’observateurs.
Le Président de la Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a poussé, aujourd’hui, un véritable cri d’alarme face au nombre « sans précédent » de questions posées par les États Membres sur la proposition budgétaire 2020 de l’ONU. Le Secrétariat de l’Organisation est submergé par plus de « 1 000 demandes écrites », a précisé M. Andreas D. Mavroyiannis, prévenant que si les délégations ne mettent pas immédiatement fin à ce « cercle vicieux », la Commission risque fort de ne pas finir son travail à la date prévue du 13 décembre 2019.
L’implication d’acteurs étrangers et les violations répétées de l’embargo sur les armes alimentent le conflit libyen dont le coût humanitaire est de plus en plus lourd, a dénoncé ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL).
Quarante-cinq ans après l’inscription de la question de la création au Moyen-Orientune zone exempte d’armes nucléaires à l’ordre du jour de l’Assemblée générale, la première Conférence pour la création d’une telle zone s’est ouverte aujourd’hui au Siège des Nations Unies, à New York, en l’absence d’Israël, seul État de la région à être doté de l’arme atomique.