La Représentante spéciale du Secrétaire général, Mme Deborah Lyons, a exhorté, ce matin, le Conseil de sécurité à agir rapidement pour éviter aux Afghans les « ténèbres imminentes » qui menacent leur pays, la guerre étant entrée dans une phase plus « destructrice » avec l’avancée des Taliban et leur choix de s’attaquer aux centres urbains. Le bilan humain de cette stratégie est extrêmement préoccupant et le message politique, profondément alarmant. Les délégations ont prévenu que la communauté internationale ne saurait accepter un gouvernement imposé par la force ou un retour à l’Émirat islamique. « L’avenir de l’Afghanistan ne peut être son passé », a martelé l’Inde qui préside le Conseil de sécurité au cours de ce mois.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a tenu aujourd’hui sa réunion mensuelle sur le dossier syrien des armes chimiques, certains de ses membres déplorant le peu de progrès et le manque de coopération de la Syrie avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et d’autres reprochant, au contraire, à cette dernière sa « politisation ».
Après la tentative avortée de jeudi dernier, faute de temps, l’Assemblée générale a créé aujourd’hui l’Instance permanente pour les personnes d’ascendance africaine, en adoptant sans vote une version révisée* de la résolution initiale et un amendement** présenté par la Hongrie.
Dans une déclaration présidentielle, le Conseil de sécurité a appelé aujourd’hui le Gouvernement soudanais, ainsi que les signataires et non signataires de l’Accord de paix de Djouba et les autres mouvements d’opposition armés, à coopérer pleinement avec l’ONU et l’Union africaine pendant la phase de liquidation de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), qui a achevé son retrait le 30 juin 2021.
Le Comité préparatoire intergouvernemental de la cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés a achevé, ce matin, les travaux de sa deuxième session par des appels à achever les négociations sur le programme d’action d’ici à la fin de l’année « au plus tard » et à le rendre le « plus ambitieux possible ».
En adoptant, ce matin, la résolution 2588 (2021) par 14 voix pour et une abstention (Chine), Le Conseil de sécurité a décidé de proroger d’un an l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine (RCA), tout en créant une nouvelle dérogation pour les mortiers d’un certain calibre. Il renouvelle également le mandat du Groupe d’experts jusqu’au 31 août 2022.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger jusqu’au 31 janvier 2022 le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), et rappelle qu’il importe de parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique.
Avant de reporter sa décision sur la résolution relative à la création d’une instance permanente pour les personnes d’ascendance africaine, l’Assemblée générale a évalué aujourd’hui le travail de la Commission de consolidation de la paix (CCP). Par la voix de son Président en exercice et de celui qui l’a précédé, la Commission de consolidation de la paix (CCP) a dressé, aujourd’hui, devant l’Assemblée générale, un bilan satisfaisant de son action en 2020, année pourtant marquée par les effets déstabilisants de la pandémie de COVID-19, tout en se projetant dans la mobilisation des efforts de redressement et dans l’amélioration de la performance globale du système des Nations Unies pour la réalisation de ses objectifs au service des situations postconflit.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, de nombreux appels à l’action urgente au niveau économique, humanitaire et politique dans le Territoire palestinien occupé qui subit les conséquences de l’escalade de 11 jours de violence du mois de mai 2021.
L’Assemblée générale a évalué aujourd’hui les progrès dans la Décennie pour faire reculer le paludisme, particulièrement en Afrique, et dans le Nouveau partenariat pour le développement du continent dont les fragilités viennent d’être « mises à nu » par la pandémie de COVID-19, ont reconnu les six délégations qui ont pris la parole.