Conseil de sécurité: débat public sur la question palestienne
(Le résumé complet de la réunion sera disponible ultérieurement.)
Le Secrétaire général participe, ce matin, à un débat public du Conseil de sécurité consacré à la question palestinienne.
L’intervention de nombreux ministres est attendue, notamment celle de la Ministre d’État des affaires étrangères et des expatriés de l’État de Palestine, Mme Varsen Aghabekian.
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LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT, Y COMPRIS LA QUESTION PALESTINIENNE
Déclarations liminaires
Notre responsabilité est d’aider ces peuples du Moyen-Orient à sortir de cette période mouvementée dans la paix, la dignité et un horizon d’espoir fondé sur l’action, a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, M. ANTÓNIO GUTERRES. Au Liban, la présence israélienne dans le sud doit cesser, comme le prévoit dans l’accord de cessez-le-feu, et les Forces armées libanaises doivent être présentes dans tout le territoire national. M. Guterres a rappelé que la zone située entre la Ligne bleue et le Litani doit être débarrassée de tous personnel et équipements militaires autres que ceux du Gouvernement libanais et de la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL). Il a demandé aux parties d’appliquer pleinement la résolution 1701 et de mettre fin à la violence une fois pour toutes.
Concernant Gaza, le Secrétaire général a estimé que le cessez-le-feu et l’accord de libération des otages offrent une lueur d’espoir. L’ONU s’efforce d’intensifier la livraison de l’aide humanitaire. Plus de 630 camions chargés de fournitures de secours sont entrés à Gaza hier, dont au moins 300 vers le nord. M. Guterres a insisté sur le fait que rien ne saurait justifier les effroyables attaques terroristes du 7 octobre perpétrées par le Hamas ni le nombre de morts et de destructions à Gaza. Les parties doivent maintenant tenir leurs engagements et mettre pleinement en œuvre l’accord qui devrait aboutir à la libération de tous les otages et à un cessez-le-feu permanent.
Pour le chef de l’ONU, le cessez-le-feu doit permettre à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) d’exercer ses fonctions sans entrave avec un accès rapide et sûr. D’autres organisations humanitaires, y compris les ONG locales et internationales et le secteur privé, doivent également bénéficier d’un passage sûr et sans entrave.
Deuxièmement, pour acheminer l’aide, l’ONU a besoin d’équipements techniques, de protection et de systèmes de communication. Les parties doivent rétablir l’ordre public et la sécurité afin d’empêcher les pillages. Troisièmement, les gens doivent pouvoir accéder à une aide vitale, y compris les évacuations médicales. Les marchandises en nombre suffisant doivent être autorisées à entrer à Gaza pour faire face aux besoins de la population.
Quatrièmement, les civils et ceux qui cherchent à retourner dans leur pays d’origine doivent être protégés et avoir un passage sûr. Les munitions explosives doivent être enlevées. La récupération des restes humains doit être menée dans la dignité et le respect. Enfin, les médias internationaux doivent également être autorisés à entrer à Gaza.
M. Guterres a demandé à l’Autorité palestinienne d’assumer son rôle et ses responsabilités à Gaza. Je suis profondément préoccupé par une menace existentielle qui pèse sur l’intégrité du Territoire palestinien occupé, a avoué le Secrétaire général, pointant les changements opérés par les Israéliens au cours des deux dernières années.
Enfin, sur la Syrie, il ne faudra pas que la flamme de l’espoir se transforme en un chaos infernal. L’ONU est déterminée à travailler avec les Syriens et la communauté internationale pour soutenir un processus dirigé par les Syriens qui garantisse une transition politique crédible et inclusive, conformément aux principes clefs de la résolution 2254 du Conseil de sécurité. L’ONU appuie un processus inclusif dans lequel les droits de tous sont pleinement respectés, et qui ouvre la voie à une Syrie unie et souveraine et dont l’intégrité territoriale est pleinement rétablie.
À suivre...