La Première Commission, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, a apporté cet après-midi sa contribution à la réflexion sur la revitalisation des travaux de l’Assemblée générale et la planification des programmes.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a reçu ce matin la visite du Président de l’Assemblée générale, M. Csaba Kőrösi. « Créer des lois et les interpréter est un effort unique qui s’accompagne de grandes responsabilités », a-t-il déclaré devant les délégués, en soulignant que le programme de travail de la Commission couvre les crises les plus complexes et intriquées. Pour y faire face, « le compromis est le meilleur et le moins cher des avocats », a-t-il indiqué, empruntant à Robert Louis Stevenson. De manière concrète, M. Kőrösi a invité les États à traduire la représentation paritaire qu’il a observée au sein du bureau de la Sixième Commission dans les tribunaux internationaux et la Commission du droit international (CDI).
Plusieurs anciennes colonies ont fait entendre leur voix, ce matin, à l’occasion du débat général de la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, afin que le droit à l’autodétermination des 17 territoires non autonomes toujours inscrits à son ordre du jour ne reste pas une « chimère ».
Les problèmes de développement des pays les moins avancés (PMA) et des pays en développement sans littoral (PDSL) sont une préoccupation majeure qui ne peut être ignorée par la communauté internationale, a lancé l’Éthiopie lors du débat de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) consacré aux pays en situation particulière, cet après-midi. Qu’il s’agisse de la pandémie, des conflits ou des urgences climatiques, les PMA sont intrinsèquement et structurellement désavantagés pour faire face aux multiples crises actuelles, et, ce sont eux qui en portent le poids le plus lourd, a abondé le groupe représentant ces pays.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a entamé, aujourd’hui, son examen de la promotion et de la protection des droits de l’homme en dialoguant avec quatre intervenants, dont la Sous-Secrétaire générale aux droits de l’homme. Mme Ilze Brands Kehris n’a pas caché la difficulté accrue que représentent les bouleversements actuels pour la défense des droits humains, en plus de constater une disparité croissante entre les normes internationales en la matière et la réalité sur le terrain, facteur selon elle de méfiance entre les peuples.
La Secrétaire générale adjointe chargée des stratégies et politiques de gestion et de la conformité a présenté, aujourd’hui, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires la situation financière de l’ONU, se réjouissant d’une embellie sur le budget ordinaire, avant de céder la parole à la Directrice exécutive du Bureau des Nations Unies pour les partenariats et au Groupe des 77 et la Chine.
Les membres du Conseil de sécurité ont affiché leur déception ce matin, face à la non-reconduction de la trêve au Yémen, qui a pris fin le 2 octobre, faute d’accord entre les parties au conflit sur le projet de reconduction et d’extension que leur avait présenté l’Envoyé spécial du Secrétaire général, M. Hans Grundberg. Tout en notant que les hostilités n’avaient pas repris depuis la fin officielle de la trêve, ce dernier a averti que, « si le cercle vicieux de la guerre venait à reprendre », il présenterait un risque pour toute la région.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a achevé son débat général, aujourd’hui, en soulignant l’importance que le renforcement du régime de non-prolifération bénéficie aux pays en développement.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, s’est penchée, ce matin, sur les droits des peuples autochtones en orientant sa discussion sur le rôle déterminant que jouent ces populations, souvent confrontées à la marginalisation et à l’extrême pauvreté, dans la lutte contre la dégradation de l’environnement. Un rôle souligné par le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones, qui, sous l’angle des zones protégées, a invité les États Membres à adopter une approche de la conservation fondée sur les droits humains.
« Le Conseil de sécurité doit cesser de fermer les yeux et reconnaître que les changements climatiques contribuent consubstantiellement à l’instabilité politique et aux crises dans de nombreux pays en Afrique », a déclaré, ce matin, le Ministre des affaires étrangères du Gabon, M. Michaël Moussa Adamo, lors d’un débat organisé par son pays sur les liens entre climat et sécurité.