La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a entamé, aujourd’hui, les travaux de sa soixante-seizième session, qui s’inscrit à nouveau dans l’ombre de la pandémie de COVID-19 et de ses effets sur les droits humains.
En cours au Siège de l'ONU
Troisième Commission
Après un mois et demi de dialogues et de débats en présentiel et en ligne, pandémie de COVID-19 oblige, la Troisième Commission en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles a achevé, aujourd’hui, les travaux de sa soixante-quinzième session en adoptant 15 projets de résolution, dont 11 sans vote.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, était appelée, aujourd’hui, à se prononcer sur plusieurs projets de résolution portant sur la situation des droits de l’homme dans des pays spécifiques.
La question de la peine de mort divise toujours autant les délégations, comme l’a montré l’adoption, aujourd’hui, par la Troisième Commission, du projet de résolution biennal intitulé « Moratoire sur l’application de la peine de mort », qui a dû être mis aux voix après avoir été préalablement amendé par un groupe de pays désireux de rappeler que les politiques pénales relèvent de la souveraineté des États.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a poursuivi, aujourd’hui, l’adoption de ses projets de résolution en faisant siens 11 textes, dont un consacré à l’« intensification de l’action menée pour prévenir et éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles » qui n’a pu être adopté qu’à l’issue d’un vote.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a entamé, cet après-midi, l’adoption de ses projets de résolution en faisant siens deux textes traitant des femmes et des filles et de la riposte à la pandémie de COVID-19 au cours d’une séance également marquée par le rejet massif d’une série de propositions d’amendement.
Malgré ses années d’expérience sur le terrain, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) n’a « jamais connu une crise de cette ampleur ». C’est l’alerte lancée, aujourd’hui, par le chef de cette agence onusienne, qui a profité d’un dialogue virtuel avec la Troisième Commission pour rappeler la vulnérabilité des personnes déplacées, des demandeurs d’asile et des migrants confrontés à une précarité extrême dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, s’est penchée, aujourd’hui, sur le mercenariat et l’élimination de la discrimination raciale au cours d’une série de dialogues virtuels pendant lesquels l’impact de la pandémie de COVID-19 et des violences policières sur les personnes d’ascendance africaine a été mis en exergue à plusieurs reprises.
La pandémie de COVID-19 se révèle être « non seulement une crise sanitaire mais aussi une crise majeure des droits de l’homme », ce qui a de fortes répercussions sur les travaux des organes et mécanismes afférents de l’ONU, lesquels continuent néanmoins d’agir malgré les difficultés, a souligné, aujourd’hui, la Présidente du Conseil des droits de l’homme (CDH), lors d’un dialogue virtuel nourri avec les membres de la Troisième Commission.
L’impact sur le respect de la vie privée de l’utilisation de la technologie dans la réponse à la COVID-19 a mobilisé, aujourd’hui, l’attention de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, qui a également scruté l’impact de la crise sanitaire sur les personnes LGBT et le droit à la santé au cours d’une série de dialogues virtuels avec des titulaires de mandat.