On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Nicolas de Rivière (France):
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Réuni pour la troisième fois en trois jours pour se pencher sur la situation en Ukraine, cette fois à la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement appeler à davantage de transparence en matière de transferts d’armes dans les régions touchées par le conflit et mettre en garde contre de possibles détournements au profit d’éléments non étatiques. Si les pays fournisseurs d’armes à l’Ukraine, États-Unis en tête, ont mis en avant leur volonté d’aider ce pays souverain à résister à l’agression non justifiée de son voisin, la délégation russe a dénoncé une « guerre par procuration » à son encontre, assurant toutefois que cet afflux d’armes ne pourra pas changer le « rapport de force ».
Faute de pouvoir mettre un terme à la « guerre insensée » en Ukraine, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a exhorté, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, la communauté internationale à continuer d’enregistrer les « conséquences horribles » de l’invasion russe aussi fidèlement que possible afin de s’assurer que les crimes commis ne resteront pas impunis.
Comme le Représentant spécial du Secrétaire général, les États Membres du Conseil de sécurité ont salué aujourd’hui les progrès politiques réalisés en Somalie, pressant le nouveau Gouvernement de tirer avantage de cette dynamique pour promouvoir la stabilité politique et accélérer les réformes, cinq mois après le début du mandat de la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS). Le Gouvernement fédéral de la Somalie a notamment été encouragé à poursuivre le dialogue avec les États fédérés. Toutefois, « la famine est aux portes de la Somalie », se sont inquiétées les délégations.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Nicolas de Rivière (France):
Quelques jours après sa visite à la tête d’une équipe d’experts à la centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait part, cet après-midi au Conseil de sécurité, de ses recommandations en matière de sûreté et de sécurité nucléaires, tandis que le Secrétaire général mettait en garde les parties au conflit contre toute action susceptible de mettre en danger l’intégrité physique de l’installation. Ce dernier les a en outre appelées à s’entendre sur le principe d’un « périmètre démilitarisé » autour de l’usine actuellement contrôlée par les forces russes.
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors de la séance du Conseil de sécurité consacrée à l’Ukraine et la centrale nucléaire de Zaporijia, à New York, aujourd’hui:
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix a sollicité, aujourd’hui devant le Conseil de sécurité, l’appui renforcé des États Membres pour consolider les progrès accomplis dans le domaine du maintien de la paix. Il a appelé notamment à combler les lacunes capacitaires des missions et à améliorer la sécurité des Casques bleus. Si les délégations ont entendu l’appel de M. Jean-Pierre Lacroix, certaines d’entre elles, à l’instar de l’Inde ou encore de la Fédération de Russie, n’ont pas ménagé leurs critiques.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Nicolas de Rivière (France):
« La situation en Ukraine sera au cœur des préoccupations de la présidence française du Conseil de sécurité au mois de septembre », a déclaré, cet après-midi, le représentant permanent de la France, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé la tenue de trois débats sur la question, respectivement les 6, 7 et 22 septembre.