Ce matin, le Conseil de sécurité s’est réuni à la demande de la France et de l’Équateur pour examiner les conséquences du retrait de la Fédération de Russie, le 17 juillet, de l’Initiative de la mer Noire.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le 21 juillet 2023, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, a promulgué les modifications spécifiées par des mots barrés et soulignés dans les entrées ci-dessous sur sa Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions – gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes – conformément au paragraphe 1 de la résolution 2610 (2021) du Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, Mme Barbara Woodward (Royaume-Uni):
Le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés a décidé, à l’occasion de l’examen du quatrième rapport du Secrétaire général sur le sort des enfants en temps de conflit armé au Soudan du Sud (S/2023/99), d’adresser, sous la forme d’une déclaration publique de sa présidente, les messages suivants:
Le Conseil de sécurité s’est penché aujourd’hui, pour la première fois de son histoire, sur les conséquences pour la paix et la sécurité internationales de l’intelligence artificielle (IA), grosse selon le Secrétaire général d’un « énorme potentiel de bien et de mal à grande échelle » et dont même les créateurs entrevoient les risques « potentiellement existentiels ».
On trouvera, ci-après, le texte de la déclaration du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, au débat du Conseil de sécurité sur l’intelligence artificielle, à New York, aujourd’hui:
L’annonce aujourd’hui par la Fédération de Russie de sa sortie de l’Initiative de la mer Noire a dominé une séance du Conseil de sécurité sur l’Ukraine prévue de longue date et tenue en présence de plusieurs ministres de pays de l’Union européenne, malgré les protestations de la Fédération de Russie, dont le représentant a dénoncé le « manque de scrupules » de la présidence britannique.
À l’occasion du débat public annuel du Conseil de sécurité sur les violences sexuelles liées aux conflits, près de 70 délégations ont pris la parole pour, à la suite de la Représentante spéciale sur la question, Mme Pramila Patten, dénoncer « l’effet enhardissant » de l’impunité et du laxisme de certains États ou parties qui partent du principe que le viol est « gratuit » voire rentable dans l’économie politique de la guerre.
Condamnant avec la plus grande fermeté l’intensification de la violence, des activités criminelles et des violations des droits humains en Haïti, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité, ce matin, la résolution 2692 (2023) par laquelle il décide de proroger jusqu’au 15 juillet 2024 le mandat du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) défini dans sa résolution 2476 (2019), sachant que le Bureau sera dirigé par un représentant spécial du Secrétaire général.
Considérant que le Soudan se trouve « au milieu d'une catastrophe », le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé ce matin, devant le Conseil de sécurité, que des enquêtes ont été ouvertes sur les incidents survenus dans le cadre des hostilités en cours au Soudan, qui sont le résultat, selon lui, du manque de coopération des autorités soudanaises avec la Cour.