Le temps est compté et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter en Syrie, s’est indignée la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence de l’ONU, Mme Valerie Amos, cet après-midi, devant les membres du Conseil de sécurité.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
« Après sept années et trois guerres », le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient a partagé quelques réflexions avec le Conseil de sécurité sur un processus qui ressemble à « une canette dévalant une pente sans fin ». M. Robert Serry a plaidé pour « une nouvelle stratégie qui accorde la priorité à Gaza » afin de réaliser quatre « objectifs urgents »: le gel des activités militaires, la réconciliation palestinienne, la réouverture des points de passage et l’appui international au Gouvernement de consensus national.
Approuvant et suivant les recommandations que lui a faites le Secrétaire général dans une lettre en date du 3 février 2015 adressée à son Président, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, d’autoriser une augmentation des effectifs de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) de 750 militaires, 280 policiers et 20 agents pénitentiaires.
Par la résolution 2211 (2015) adoptée à l’unanimité, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 31 mars 2016 le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et de sa Brigade d’intervention.
Le Conseil de sécurité a tenu, aujourd’hui, son débat ouvert biannuel sur le sort des enfants en temps de conflit armé* au cours duquel nombre d’États Membres de l’ONU ont souligné la nécessité pour la communauté internationale de rester pleinement mobilisée pour mettre un terme aux enlèvements, à l’enrôlement de force et aux terribles exactions commises par des groupes armés non étatiques, dont des organisations terroristes comme Daech/EIIL ou Boko Haram.
Dans une déclaration présidentielle adoptée cet après-midi à l’unanimité de ses membres et lue par son Président, le représentant de la France; le Conseil de sécurité a réaffirmé sa volonté d’imposer des sanctions à tous ceux qui compromettent la paix, la sécurité ou la stabilité du Soudan du Sud.
Plusieurs États membres du Conseil de sécurité se sont félicités, cet après-midi, des avancées accomplies dans le cadre des discussions décisives en cours entre l’Iran et le groupe dit « P5+1 » (Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne) sur la question du programme nucléaire iranien.
Le 23 mars 2015, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) concernant Al-Qaida et les personnes et entités qui lui sont associées a approuvé l’inscription de l’entrée ci-après sur la Liste des individus et entités associés à Al-Qaida faisant l’objet de sanctions – gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes – conformément au paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014) du Conseil de sécurité adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies :
Condamnant « dans les termes les plus vifs » les frappes aériennes contre le Palais présidentiel à Aden, les attaques contre l’aéroport international et les attentats à la bombe contre deux mosquées à Sanaa et à Saada qui ont fait au moins 126 morts et de nombreux blessés, le Conseil de sécurité s’est réuni d’urgence, ce dimanche après-midi, pour réaffirmer sa disposition à prendre de nouvelles mesures à l’encontre de toute partie qui n’appliquerait pas ses résolutions sur le Yémen, en particulier la résolution 2201 (2015).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. François Delattre (France):