On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors du débat public ministériel au Conseil de sécurité consacré à la « Consolidation de la paix et paix durable: diversité, édification de l’État et recherche de la paix », à New York, aujourd’hui:
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Pour nous la question est très simple: L’Éthiopie n’a pas le droit d’expulser des membres du personnel de l’ONU et en le faisant, elle viole le droit international, a martelé aujourd’hui le Secrétaire général lors de la réunion que le Conseil de sécurité a tenue, à la demande de plusieurs États, après l’expulsion, le 30 septembre dernier, de sept fonctionnaires de l’ONU dont les responsables en Éthiopie du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
À l’occasion de l’examen du rapport biennal du Secrétaire général sur les armes légères et de petit calibre, le Conseil de sécurité s’est vu invité aujourd’hui à « pleinement » intégrer la question du trafic et du flux illicites d’armes légères et de petit calibre (ALPC) dans ses travaux et à agir pour éviter que les armes utilisés par les Casques bleus dans les opérations de paix ne tombent entre des mains étrangères et ne finissent par contribuer à un tel trafic et à ses désastreuses conséquences, notamment humanitaires.
Alors que la prorogation du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) doit bientôt être mise aux voix, le Conseil de sécurité devrait approuver le plan de transition du Secrétaire général, ce dernier reposant en partie sur la capacité des autorités congolaises à financer et créer les conditions nécessaires au retrait de la Mission, a estimé, ce matin, la Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la Mission, Mme Bintou Keïta.
Si la situation dans laquelle se trouve actuellement Haïti est bien « sombre » de l’avis de tous, il existe néanmoins des « signes encourageants », a déclaré, ce matin, au Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour Haïti et Cheffe du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Martin Kimani (Kenya):
Exprimant leur lassitude devant un dossier qui n’avance pas, la majorité des membres du Conseil de sécurité ont exigé, cet après-midi, davantage de coopération de la part de la République arabe syrienne en vue de la mise en œuvre de ses obligations découlant de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et de la résolution 2118 (2013) du Conseil.
Pas moins de cinq débats, dont quatre débats « ouverts » seront au mois d’octobre au programme du Conseil de sécurité, programme qui a été présenté aujourd’hui par la Ministre des affaires étrangères du Kenya, Mme Raychelle Omamo, dont le pays assure la présidence du Conseil durant le mois. Mme Omamo a déclaré que son pays avait la ferme intention de solidifier la solidarité entre pays pour tenter de résoudre des problématiques mondiales, parmi lesquelles figurent les changements climatiques, la participation des femmes et l’impératif d’une gestion de la diversité qui permette la construction d’États robustes.
Le Conseil de sécurité a décidé à l’unanimité, cet après-midi, de proroger jusqu’au 31 janvier 2022 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) comme mission politique spéciale intégrée. L’adoption de la résolution 2599 (2021) constitue le deuxième renouvellement technique du mandat de la MANUL en l’espace de deux semaines, puisque le Conseil avait déjà décidé d’une prorogation de deux semaines du mandat par sa résolution 2595 (2021) du 15 septembre dernier.
Le Conseil de sécurité a reconduit aujourd’hui pour une nouvelle période de 12 mois son autorisation donnée aux États de poursuivre, au large des côtes libyennes, les opérations de lutte contre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains.