Au lendemain du lancement par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) d’un missile balistique à portée intermédiaire, qui a survolé le Japon, la Chambre du Conseil de sécurité a retenti, cet après-midi, d’appels au dialogue et à la retenue à l’occasion d’une séance sur la non-prolifération demandée par l’Albanie, les États-Unis, la France, l’Irlande, la Norvège et le Royaume-Uni. Le Japon a appelé le Conseil à envoyer un message clair à la RPDC pour lui rappeler que ses actions sont contraires au droit international, tandis que la Chine a annoncé soumettre, avec la Fédération de Russie, un projet de résolution visant à atténuer les tensions sur le terrain.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le 5 octobre 2022, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2374 a adopté les modifications indiquées par des mots barrés et/ou soulignés dans les entrées ci-après de sa liste de personnes et d’entités visées par des sanctions.
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Iraq a alerté ce matin, devant le Conseil de sécurité, des répercussions de l’impasse politique dans laquelle se trouve l’Iraq, faute de formation d’un gouvernement.
Le 4 octobre 2022, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014) a approuvé l’ajout de l’entrée ci-après à sa liste relative aux sanctions concernant les personnes et entités visées par les mesures imposées par le Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
L’Afrique souffre aujourd’hui d’abord de ses ressources naturelles, qui attisent énormément d’appétit et font du continent la cible d’enjeux stratégiques et géopolitiques différents, a aujourd’hui déclaré le Représentant permanent du Gabon, M. Michel Xavier Biang, dont le pays assumera en octobre la présidence tournante du Conseil de sécurité.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Michel Xavier Biang (Gabon):
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Nicolas de Rivière (France):
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, rejeté un projet de résolution qui condamnait l’organisation, par la Fédération de Russie, de « soi-disant référendums illégaux » dans des régions situées à l’intérieur des frontières internationalement reconnues de l’Ukraine. La délégation russe a exercé son droit de veto, tandis que la Chine, l’Inde, le Brésil et le Gabon se sont abstenus, le texte recueillant 10 voix favorables.
Réunis cet après-midi à la demande de la Fédération de Russie pour examiner la situation après les explosions subies par les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 en mer Baltique, les membres du Conseil de sécurité ont entendu ce pays et les États-Unis s’invectiver sur la question, tandis qu’une forte majorité de membres a demandé l’ouverture d’une enquête internationale indépendante pour faire la lumière sur ces « incidents » qui menacent la stabilité internationale.
À l’occasion de l’examen du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situation en République démocratique du Congo, les membres du Conseil de sécurité se sont inquiétés ce matin à la fois de la poursuite des violences dans l’est du pays, des tensions qu’elles génèrent entre le Rwanda et la RDC et de l’escalade de la rhétorique hostile à la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), dont le représentant congolais a jugé « nécessaire » de revoir le calendrier de retrait.