La nouvelle Constitution de la République centrafricaine, promulguée le 30 août dernier, marque une nouvelle étape pour le pays, a déclaré ce matin devant le Conseil de sécurité la Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
« La participation des femmes dans le domaine de la paix et de la sécurité internationales », thème du débat ministériel du jour au Conseil de sécurité, est loin d’être acquise, car « notre monde et notre culture sont dominés par les hommes »
Après le rejet, la semaine dernière, de deux projets de résolution visant à répondre à la crise à Gaza, le Conseil de sécurité a, cet après-midi encore, échoué à adopter deux textes concurrents, l’un présenté par les États-Unis, l’autre par la Fédération de Russie, à l’issue de votes qui ont donné lieu à des clivages manifestes, l’Équateur regrettant que l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales se transforme en « arène où s’expriment les rivalités de ses membres ».
À l’occasion de son débat public trimestriel sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, le Conseil de sécurité est largement revenu, ce mardi, sur les hostilités en cours dans la bande de Gaza et en Israël.
Les derniers mois ont été marqués par des tensions politiques et sécuritaires croissantes dans le nord du Kosovo, parallèlement à l’absence de progrès tangibles dans le dialogue facilité par l’Union européenne (UE) entre Belgrade et Pristina, a constaté, cet après-midi au Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le Kosovo lors de la première séance consacrée à cette question depuis mars dernier.
Trois semaines après l’adoption de la résolution 2699 (2023) du Conseil de sécurité autorisant pour un an le déploiement de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), la Représentante spéciale du Secrétaire général, Mme María Isabel Salvador, a alerté le Conseil sur la situation sécuritaire et humanitaire qui continue de se détériorer, sur fond de lenteur dans les processus électoraux.
Rétablir la confiance et encourager la diplomatie préventive. Telles sont quelques-unes des priorités du Secrétaire général dans son Nouvel Agenda pour la paix, dont le Brésil s’est fait l’écho pour organiser, aujourd’hui, un débat de haut niveau au Conseil de sécurité sur la contribution des accords régionaux, sous-régionaux et bilatéraux à la prévention des conflits et au règlement pacifique des différends.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, un exposé de la Représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) qui a mis en exergue les jalons importants posés dans le cadre de la réforme constitutionnelle, même si certaines questions restent en discussion comme le passage à un système présidentiel.
Considérant que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a, ce matin, décidé de proroger jusqu’au 1er février 2025 les sanctions imposées dans ce pays, notamment l’embargo sur les armes et les mesures concernant les exportations illicites de pétrole.
Vivement préoccupé par l’extrême violence en bande organisée qui sévit en Haïti, le Conseil de sécurité a adopté ce matin à l’unanimité la résolution 2700 (2023) qui proroge d’un an l’embargo sur les armes, l’interdiction de voyager et le gel des avoirs imposés aux personnes et entités qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du pays.