Le Conseil de sécurité s’est réuni pour examiner la question de l’Ukraine, cet après-midi, au moment où ont lieu les « pires hostilités » dans l’est du pays depuis le cessez-le-feu et le Protocole de Minsk, ainsi que l’a constaté le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman, lequel s’est vivement inquiété de cette reprise des combats et de l’aggravation de l’impasse politique.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman, a, ce matin, présenté au Conseil de sécurité le dernier rapport* du Secrétaire général sur le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB), et a saisi cette occasion pour rappeler aux membres du Conseil et aux parties burundaises en présence que les élections générales prévues cette année au Burundi ont valeur de test pour ce pays sortant de conflit.
Le Conseil de sécurité a, ce soir, « condamné dans les termes les plus énergiques » la récente escalade dans les attaques perpétrées par le groupe terroriste Boko Haram au Nigéria et dans la région.
Le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, encouragé les États Membres à « définir une stratégie commune des Nations Unies en matière de développement partagé », celle-ci devant constituer « la clef de la prévention des conflits et de l’instauration d’une stabilité à long terme et d’une paix durables ».
Le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques a prévenu aujourd’hui le Conseil de sécurité que le conflit israélo-palestinien est en train d’entrer sur un « terrain inconnu » qui semble avoir éclipsé tout espoir de reprise immédiate des pourparlers de paix. Il a appelé Israël à reprendre immédiatement le transfert des recettes fiscales vers la Palestine, dans ce qui était, cette année, le premier débat public du Conseil sur la situation au Moyen-Orient, y compris au Liban et en Syrie. De nombreuses délégations sont revenues sur la « marche historique » du 11 janvier dernier à Paris après les attaques terroristes contre « Charlie Hebdo ».
Le Conseil de sécurité a ce matin souligné, dans une déclaration présidentielle, à la fois l’importance de l’appropriation et de la responsabilité nationales pour l’instauration d’une paix durable, et le rôle crucial que joue la Commission de consolidation de la paix (CCP) dans le dispositif de consolidation de la paix des Nations Unies, un dispositif dont l’examen va être mené en cette année 2015.
Optimiste, la Représentante spéciale du Secrétaire général évoque les progrès réalisés en Côte d’Ivoire et exhorte le Gouvernement et toutes les parties à faire plus et aller de l’avant.
C’est une situation politique et sécuritaire fragile qu’a décrite, cet après-midi, le Représentant spécial et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA), M. Mohammed Ibn Chambas, dans l’exposé qu’il a fait aux membres du Conseil de sécurité concernant la situation qui prévaut dans les pays de cette région. Il a aussi exprimé un certain nombre d’inquiétudes face aux conséquences que pourraient avoir les tensions et l’insécurité liées notamment à la menace terroriste, à l’épidémie d’Ebola, à la situation économique difficile que traversent ces pays.
Dans une déclaration lue par son Président pour le mois de janvier, l’Ambassadeur Cristian Barros Melet, du Chili, le Conseil de sécurité a réaffirmé, cet après-midi, qu’il est nécessaire de traduire par une action soutenue la volonté des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO),-par l’intermédiaire de la brigade d’intervention, conformément à la résolution 2147 (2014) du Conseil de sécurité-, de neutraliser les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) en lançant immédiatement contre elles des opérations militaires.
Le Ministre malien des affaires étrangères, M. Abdoulaye Diop, a relevé cet après-midi, au cours d’une séance publique du Conseil de sécurité dévolue à l’examen de la situation au Mali, que les solutions aux crises sécuritaires qui secouent le Mali et la Libye sont indissociables, puisque « la crise malienne est consécutive à la crise libyenne ».