Réuni à la demande de l’Ukraine, le Conseil de sécurité a entendu ce matin les exposés de deux hauts responsables de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur l’évolution de la situation en Ukraine depuis la réunion, le 12 févier dernier, des dirigeants de la Russie, de l’Ukraine, de la France et de l’Allemagne.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Environ 12,2 millions de Syriens ont besoin de recevoir une aide humanitaire, dans un pays où près de 7,6 millions de personnes sont déplacées et dont plus de 3,8 millions d’autres ont pris la fuite pour se réfugier dans les pays voisins et en Afrique du Nord.
Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité de ses 15 membres, cet après-midi, la résolution 2205 (2015) par laquelle il décide de proroger jusqu’au 15 juillet 2015 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).
L’Europe vit actuellement la pire crise sécuritaire qu’elle aura connue depuis la fin de la guerre froide, a déclaré ce matin, devant le Conseil de sécurité, M. Ivica Dacić, Président en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères de la Serbie.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, M. Hervé Ladsous, a exhorté le Conseil de sécurité, cet après-midi, à publier une déclaration présidentielle pour demander aux parties au Soudan du Sud de cesser immédiatement toutes les opérations militaires et de faire les compromis nécessaires pour parvenir à un accord de paix global.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, reconduit jusqu’au 26 février 2016 les mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014), à savoir le gel des avoirs et l’interdiction de voyager aux personnes et entités* se livrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen.
Une douzaine de ministres des affaires étrangères ont participé aujourd’hui au débat public organisé par la présidence chinoise du Conseil de sécurité qui avait invité* à réfléchir sur le thème: « Maintien de la paix et de la sécurité internationale: tirer les enseignements du passé et réaffirmer notre attachement indéfectible aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies ».
Le Conseil a fait observer ce soir qu’un certain nombre de difficultés doivent encore être surmontées pour rendre les progrès irréversibles au Burundi, en particulier dans la perspective des élections de 2015. Dans cette déclaration présidentielle, le Conseil souligne qu’il importe de tenir des élections libres, transparentes, crédibles, pacifiques et ouvertes à tous.
Le Ministre des affaires étrangères de l’Égypte a demandé aujourd’hui au Conseil de sécurité de lever l’embargo sur les armes imposé à la Libye et d’autoriser les États à aider cette dernière dans sa lutte contre le terrorisme. Sans nier la nécessité d’une solution politique, M. Sameh Shoukry a rappelé la communauté internationale à sa « responsabilité historique » face à la menace à la paix et à la sécurité internationales que constitue la situation en Libye.
Le conflit israélo-palestinien risque de s’aggraver, a souligné aujourd’hui devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques. M. Jeffrey Feltman, qui faisait son exposé mensuel sur la situation au Moyen-Orient, a dit craindre « des conséquences désastreuses et potentiellement irréversibles » pour les deux parties et la solution à deux États.