En adoptant à l’unanimité de ses membres la résolution 2260 (2016), le Conseil de sécurité a décidé, aujourd’hui, de réduire l’effectif autorisé de la composante militaire de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), de 5 437 militaires à 4 000 d’ici au 31 mars 2016. Le Secrétaire général avait recommandé une telle réduction dans son dernier rapport sur l’ONUCI*, que sa Représentante spéciale pour la Côte d’Ivoire avait présenté devant le Conseil le 13 janvier dernier. **
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Près de 70 délégations d’États Membres, dont certaines représentées à haut niveau, ont réaffirmé, aujourd’hui, leur engagement à promouvoir en priorité les normes les plus élémentaires de protection des civils en période de conflit armé, lors d’un débat consacré à cette question, sous la présidence du Vice-Ministre des affaires étrangères de l’Uruguay, M. José Luis Cancela.
Au cours d’une réunion sur la Syrie qui s’est ajoutée au programme de travail du Conseil de sécurité, cet après-midi, en raison de la situation grave qui prévaut actuellement dans la ville assiégée de Madaya, la Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires, Mme Kyung-wha Kang, a tiré la sonnette d’alarme sur le sort d’une population qui est délibérément privée de vivres.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest, M. Mohamed Ibn Chambas, s’est félicité, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, du déroulement pacifique des élections au Burkina Faso, en Guinée, au Nigéria et en Côte d’Ivoire en 2015.
L’absence d’un accord au sujet du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC) et la polarisation politique contribuent à accentuer les tensions et à créer un environnement de harcèlement et de violations des droits de l’homme, a affirmé devant le Conseil de sécurité, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission de l’ONU dans ce pays, M. Maman Sambo Sidikou.
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la Côte d’Ivoire s’est félicitée, ce matin, devant le Conseil de sécurité, du vote pacifique du peuple ivoirien qui a réélu, le 25 octobre dernier, le Président Alassane Ouattara pour un second mandat.
Face à la détermination de groupes extrémistes qui veulent faire échouer le processus de paix, il est urgent de mettre en œuvre l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali signé le 20 juin 2015, a affirmé devant le Conseil de sécurité, cet après-midi, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Hervé Ladsous.
Dans une longue déclaration présidentielle*, le Conseil de sécurité a insisté, aujourd’hui, sur l’importance de consultations « réelles » avec le Secrétariat et les pays contributeurs de troupes et de personnel de police afin d’aboutir « à une unicité de vue » sur la conduite des opérations de maintien de la paix. Il note en effet que l’absence de consultations entre le Conseil, le Secrétariat et ces pays a suscité « le mécontentement de toutes les parties et eu des répercussions sur l’exécution des mandats » de ces opérations.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, salué la signature, le 17 décembre 2015 à Skhirat, au Maroc, de l’Accord politique libyen, en engageant vivement toutes les parties à saisir « l’occasion sans précédent » qui leur est offerte d’y prendre part « de façon constructive, de bonne foi et avec une volonté politique ferme ».
Les pourparlers de paix entre parties yéménites, qui se sont déroulés il y a quelques jours à Genève, ont été ternis par la rupture quasi immédiate du cessez-le-feu, a regretté, ce matin, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Ismail Ould Cheick Ahmed, tout en affirmant qu’il existe maintenant une « base solide » pour la reprise des discussions à la mi-janvier.