La Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, a, ce matin, présenté devant le Conseil de sécurité, son exposé semestriel sur les activités menées par la Cour dans le cadre des affaires relatives à la situation en Libye, soulignant en particulier les difficultés auxquelles elle se heurte dans l’exécution des mandats d’arrêt.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Chef du Mécanisme d’enquête conjoint de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU), M. Edmond Mulet, a indiqué, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que son Mécanisme avait pu reconstituer le « puzzle complexe » de l’attaque à l’arme chimique qui avait frappé la localité syrienne de Khan Cheïkhoun le 4 avril 2017.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, autorisé les États Membres « à créer pour une nouvelle période de 12 mois » la force multinationale de stabilisation de l’Union européenne, EUFOR ALTHEA, reconduisant ainsi le mandat d’une opération qui joue, depuis 2004, « le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix » en Bosnie-Herzégovine.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, décidé de reconduire, pour une nouvelle période d’un an, les autorisations accordées aux États Membres et aux organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes de la Somalie.
Dans une déclaration présidentielle, adoptée ce matin, le Conseil de sécurité rappelle que le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) doit mener une enquête complète sur le meurtre de deux membres du Groupe d’experts et en traduire les auteurs en justice
Alors que débute aujourd’hui la Semaine de la police des Nations Unies, le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, la résolution 2382 (2017), par laquelle il « décide que les activités de police doivent avoir une place à part entière dans les mandats et les structures de décision des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies ».
Dans une déclaration présidentielle, adoptée cet après-midi, le Conseil de sécurité condamne la violence généralisée qui règne depuis le 25 août dernier dans l’État Rakhine, et qui a entraîné le déplacement de plus de 607 000 personnes, dont une majorité de Rohingya.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine, M. Parfait Onanga-Anyanga, a appelé, ce matin, les dirigeants et tous les acteurs de ce pays à s’engager autour d’un processus politique inclusif, sous le patronage du Président centrafricain, dans le but de mettre fin à « la brutalité inouïe » constatée actuellement.
De retour du Bangladesh, où il a été témoin, à la frontière avec le Myanmar, de « l’exode de réfugiés le plus rapide depuis les mouvements massifs de population du milieu des années 90 », le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, en a, ce matin, appelé au leadership du Conseil de sécurité pour mettre fin à une crise mondiale qui n’a de cesse de s’aggraver.
« Qu’adviendra-il de l’enfant de 3 ans forcé par sa famille à se saisir d’un couteau et à décapiter son ours en peluche? Vivra-t-il seulement jusqu’à l’âge de 20 ans? » L’inquiétude exprimée par le représentant de la société civile, M. Mubin Shaikh, radicalisé par les Taliban, avant de changer de vues après les attaques du 11 septembre 2001, a été au cœur du débat annuel du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé, au cours duquel le Secrétaire général et 80 délégations ont pris la parole, et dont le point d’orgue a été l’adoption d’une déclaration présidentielle.