Dans une déclaration présidentielle, adoptée cet après-midi, le Conseil de sécurité condamne la violence généralisée qui règne depuis le 25 août dernier dans l’État Rakhine, et qui a entraîné le déplacement de plus de 607 000 personnes, dont une majorité de Rohingya.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine, M. Parfait Onanga-Anyanga, a appelé, ce matin, les dirigeants et tous les acteurs de ce pays à s’engager autour d’un processus politique inclusif, sous le patronage du Président centrafricain, dans le but de mettre fin à « la brutalité inouïe » constatée actuellement.
De retour du Bangladesh, où il a été témoin, à la frontière avec le Myanmar, de « l’exode de réfugiés le plus rapide depuis les mouvements massifs de population du milieu des années 90 », le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, en a, ce matin, appelé au leadership du Conseil de sécurité pour mettre fin à une crise mondiale qui n’a de cesse de s’aggraver.
« Qu’adviendra-il de l’enfant de 3 ans forcé par sa famille à se saisir d’un couteau et à décapiter son ours en peluche? Vivra-t-il seulement jusqu’à l’âge de 20 ans? » L’inquiétude exprimée par le représentant de la société civile, M. Mubin Shaikh, radicalisé par les Taliban, avant de changer de vues après les attaques du 11 septembre 2001, a été au cœur du débat annuel du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé, au cours duquel le Secrétaire général et 80 délégations ont pris la parole, et dont le point d’orgue a été l’adoption d’une déclaration présidentielle.
Avec plus de 13 millions de personnes à l’intérieur de la Syrie en besoin d’assistance, dont 6,3 millions « excessivement vulnérables », l’impact de la crise dans ce pays est toujours très profond, a constaté, cet après-midi, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Mark Lowcock.
Parce que « le temps joue contre nous » au Sahel, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a exhorté, ce matin, le Conseil de sécurité à se montrer ambitieux et à doter la Force conjointe du Groupe de cinq pays du Sahel (G5 Sahel) d’un soutien matériel et opérationnel « à la mesure des défis ».
La participation des femmes aux processus de paix et politiques a connu des progrès isolés mais au cours de l’année écoulée, des « revers alarmants », s’est desolée la Directrice exécutive d’ONU-Femmes, Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, lors de la réunion biannuelle du Conseil de sécurité sur la problématique « femmes, paix et sécurité » à laquelle sont intervenues aujourd’hui 91 délégations.
Le Sous-Secrétaire général à l’état de droit et aux institutions chargées de la sécurité du Département des opérations de maintien de la paix, M. Alexandre Zouev, et l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud, M. Nicholas Haysom, ont exhorté, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, ces deux pays à progresser dans la mise en œuvre des accords qu’ils ont signés sur la région frontalière contestée d’Abyei, afin d’ouvrir la voie à un accord définitif et à une normalisation de leurs relations.
La mission du Conseil de sécurité dans le Sahel, qui s’est déroulée du 19 au 22 octobre derniers, a permis de confirmer la détermination politique des États sahéliens à finaliser rapidement, avec l’appui de la communauté internationale, le déploiement de la force régionale chargée de sécuriser leurs frontières, ont unanimement salué, cet après-midi, les trois membres de la délégation du Conseil à s’être rendus sur place.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a annoncé, ce matin, au Conseil de sécurité, son intention de convoquer un huitième cycle de pourparlers intrasyriens, à Genève, le 28 novembre prochain.