Vingt-quatre ans après sa création par la résolution 827 (1993), le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), sur le point d’achever ses travaux le 31 décembre, a été, aujourd’hui, l’objet d’une dernière séance du Conseil de sécurité, en présence de la Présidente de la Croatie, Mme Kolinda Grabar-Kitarović, et de la Ministre de la justice serbe, Mme Nela Kuburović.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité s’est, ce matin, réuni pour faire un premier bilan des mesures préventives prises par les États Membres pour sauvegarder les biens culturels dans le cadre de conflits armés, empêcher et combattre leur commerce illicite et leur trafic, en vertu de la résolution 2347 (2017), un texte qualifié d’« historique » au moment de son adoption en mars dernier.
Au lendemain du nouveau tir de missile balistique intercontinental de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), capable de frapper le territoire des États-Unis, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman, a souligné, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, la nécessité d’une solution politique à la situation dans la péninsule coréenne, en raison « des risques graves inhérents à toute confrontation militaire ». La déléguée américaine a assuré qu’une guerre aboutirait à la destruction du régime nord-coréen.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Mark Lowcock, a, ce matin, demandé au Conseil de sécurité de renouveler l’autorisation donnée par la résolution 2165 (2014), « essentielle pour sauver des vies » en Syrie, où sévit la « pire crise de déplacements » au monde.
Un défi mondial qui exige une réponse multilatérale « urgente et concertée ». C’est en ces termes que le Secrétaire général adjoint et Chef du Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme, M. Vladimir Voronkov, a qualifié, cet après-midi, au Conseil de sécurité, le phénomène du retour des combattants terroristes étrangers, que la délégation française a appelés « revenants ».
Le règlement du conflit au Soudan du Sud et l’amélioration de la situation humanitaire dans plusieurs régions du pays passent par la pleine mise en œuvre de l’accord de paix de 2015 et par l’acheminement « sans entrave » des travailleurs humanitaires aux populations dans le besoin.
Réuni à la demande de la France et « écœuré » par les images récentes montrant une « vente d’esclaves » en Libye, le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, les recommandations de deux responsables onusiens pour mettre fin à la traite des migrants et des réfugiés en transit en Afrique, parmi lesquelles la promotion du droit d’asile, le démantèlement des réseaux de trafiquants et un soutien aux autorités libyennes.
À la veille du huitième cycle de pourparlers intrasyriens, « moment de vérité » qui s’ouvrira demain à Genève, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a annoncé avoir été informé, « hier soir », par Damas, qu’aucune délégation n’avait encore quitté le pays pour participer à ce processus supervisé par l’ONU.
Le Représentant spécial pour l’Iraq, M. Ján Kubiš, a souligné ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’acuité des défis qui ont ressurgi en Iraq après la victoire contre Daech, parmi lesquels les tensions entre le Gouvernement fédéral et la Région du Kurdistan et la question électorale.
Onze mois après l’adoption d’une résolution « sans précédent » sur le sujet, le Conseil de sécurité a demandé aujourd’hui aux États Membres de s’acquitter des obligations qui leur incombent d’incriminer, de prévenir et de combattre la traite des êtres humains, un appel repris à son compte par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, pour qui « ce crime n’a pas sa place au XXIe siècle ».