Saisi par l’Algérie et la Somalie, le Conseil de sécurité s’est réuni ce matin pour se pencher sur la multiplication des frappes israéliennes en Syrie, alors que ce pays est engagé dans une transition politique délicate depuis la chute du Gouvernement de Bachar Al-Assad le 8 décembre 2024.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Aucun nom
Le Conseil de sécurité s’est réuni, cet après-midi, pour faire le point sur la situation au Kosovo, comme il le fait deux fois par an. La Représentante spéciale, Mme Caroline Ziadeh, a dit qu’après les élections parlementaires réussies du 9 février, le Kosovo attend la formation d’un nouveau gouvernement qui devra remédier au déficit de confiance intercommunautaire et progresser dans le processus de normalisation des relations. La Serbie et le Kosovo se sont renvoyé mutuellement la responsabilité de l’impasse actuelle alors que la majorité des membres du Conseil ont soutenu le dialogue Belgrade-Pristina sous l’égide de l’Union européenne (UE).
Réunis ce matin à la demande de l’Ukraine, quatre jours après la frappe menée par la Fédération de Russie contre la ville densément peuplée de Kryvyi Rih, la plus meurtrière touchant des enfants depuis le début du conflit en février 2022, les membres du Conseil de sécurité ont quasi-unanimement condamné cette nouvelle attaque russe contre des civils, certains, dont les États-Unis, avertissant que de tels agissements mettent en péril les pourparlers de paix engagés avec les deux parties.
Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, sa réunion annuelle avec les chefs des composantes militaires des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, avec un intérêt marqué pour la connaissance du terrain et le renseignement via les technologies, afin de pouvoir agir efficacement dans le cadre de la surveillance du cessez-le-feu.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M.Jérôme Bonnafont (France):
L’Afrique de l’Ouest et le Sahel continuent d’être marqués par des évolutions politiques aux conséquences régionales, sur fonds de défis sécuritaires exacerbés, a déclaré, ce matin au Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général pour cette sous-région.
Alertant que 2024 a été l’année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les travailleurs humanitaires, avec 377 tués dans 20 pays, la Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Joyce Msuya, a appelé, ce matin, le Conseil de sécurité à condamner « haut et fort » les atteintes au personnel humanitaire, y compris le personnel local, et à prendre la défense des organisations onusiennes et humanitaires lorsqu’elles sont attaquées ou visées par des campagnes de diffamation. Mme Msuya a également dénoncé la criminalisation du travail humanitaire, pointant les cas de détentions et d’accusations de terrorisme.
Aujourd’hui, Gilles Michaud, Secrétaire général adjoint chargé de la sûreté et de la sécurité, a exhorté le Conseil de sécurité à prendre des mesures immédiates pour protéger le personnel des Nations Unies et les travailleurs humanitaires, avertissant qu’une dangereuse culture d’impunité s’installe dans les zones de conflit.
Le Représentant permanent de la France et Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M. Jérôme Bonnafont, a assuré, lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York, que sa présidence sera axée sur le règlement des crises, celle en Ukraine en premier lieu. Il a par ailleurs indiqué que le Conseil n’a rien perdu de sa pertinence et commenté la situation financière actuelle de l’ONU, dont il a souligné la « gravité ».
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de mars, Mme Christina Markus Lassen (Danemark):