De nouveau réunie ce matin après plusieurs semaines de consultations informelles, la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, a adopté ses deux premiers projets de résolution de la session. Tous deux sont liés aux conflits entre Israël et ses voisins palestinien, libanais et syrien.
En cours au Siège de l'ONU
Deuxième Commission
Alors que le monde fait face à des défis complexes et que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 demeure hors de portée, la transformation numérique apparaît comme un vecteur d’espoir de plus en plus puissant pour la communauté internationale.
Les progrès technologiques s’accélèrent, mais leurs fruits restent inégalement répartis. Aujourd’hui, la Deuxième Commission (économique et financière) a longuement examiné la fracture numérique et la question de la gouvernance des données, ainsi que leurs impacts sur la mondialisation et les migrations.
Les conflits créent des incertitudes géopolitiques. Ils détournent l’attention des besoins urgents des pays du Sud, où l’économie croît lentement et inégalement. Le fardeau de la dette s’alourdit.
Rien ne saurait justifier le châtiment collectif qui s’abat sur les Palestiniens. C’est ce qui ressort du rapport du Secrétaire général sur les « répercussions économiques et sociales de l’occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé », présenté cet après-midi à la Deuxième Commission (économique et financière).
Investir 1 dollar dans la résilience peut en rapporter 15. C’est le rendement sans égal qui a été vanté, ce matin, par le Président de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) lors du débat conjoint avec le Conseil économique et social (ECOSOC) sur les moyens de « favoriser des sociétés durables et résilientes en période d’incertitudes ».
« Nous ne pourrons ni vivre ensemble en paix ni atteindre notre objectif de développement durable si nous n’apprenons pas rapidement à respecter et à protéger le monde naturel qui nous permet de vivre ».
À l’ouverture, en début de semaine, de la session de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), le professeur d’économie Jeffrey Sachs avait observé que les pays en développement devraient atteindre des taux de croissance phénoménaux –de l’ordre de 7 à 10%- pour réaliser le Programme 2030. Force est de constater que le niveau de stimulation et d’investissement nécessaire à une telle croissance est « difficilement mobilisable ».
Avec son approche collaborative, la coopération Sud-Sud a « galvanisé la volonté politique du Sud mondial de se remettre sur la voie de la réalisation du Programme 2030, de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et d’autres objectifs de développement », s’est félicité cet après-midi M. Samba Thiam, du Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, lors de sa présentation d’un rapport du Secrétaire général devant la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières.
Serait-il imaginable de faire baisser le niveau de sa dette –une dette dont tant de pays se plaignent devant la Deuxième Commission (questions économiques et financières)- en la convertissant dans des projets concrets pour préserver les écosystèmes et lutter contre les changements climatiques? Cette idée est l’une des nombreuses suggérées par les pays en situation particulière au second jour de débat général.