Ce matin, le Conseil de sécurité s’est réuni à la demande de la France et de l’Équateur pour examiner les conséquences du retrait de la Fédération de Russie, le 17 juillet, de l’Initiative de la mer Noire.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le dernier jour du débat de haut niveau du Conseil économique et social (ECOSOC) a été marqué par la présentation du dernier rapport du Comité des politiques de développement par sa présidente, Mme Sakiko Fukuda-Parr.
C’est en musique que s’est terminée l’édition 2023 du forum politique de haut niveau pour le développement durable sous les auspices du Conseil économique et social (ECOSOC), après trois journées de débats de haut niveau.
Une semaine après que la Fédération de Russie a opposé, pour la seconde fois en un an, son veto à la prorogation par le Conseil de sécurité du mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontière destiné à répondre aux besoins vitaux de la population du nord-ouest de la Syrie, l’Assemblée générale a débattu, aujourd’hui, des circonstances entourant l’exercice du droit de veto par les membres permanents du Conseil, pratique qui continue de diviser les délégations.
Le Conseil de sécurité s’est penché aujourd’hui, pour la première fois de son histoire, sur les conséquences pour la paix et la sécurité internationales de l’intelligence artificielle (IA), grosse selon le Secrétaire général d’un « énorme potentiel de bien et de mal à grande échelle » et dont même les créateurs entrevoient les risques « potentiellement existentiels ».
« Donetsk c’est l’Ukraine, Luhansk c’est l’Ukraine, Kherson c’est l’Ukraine, Zaporijia c’est l’Ukraine et la Crimée c’est l’Ukraine », a déclaré avec fermeté le représentant de l’Union européenne (UE) à l’Assemblée générale lors du débat consacré aujourd’hui à la situation dans les territoires ukrainiens temporairement occupés.
Nous avons « une dernière chance peut-être, une chance unique » d’apporter un changement permettant d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD).
L’annonce aujourd’hui par la Fédération de Russie de sa sortie de l’Initiative de la mer Noire a dominé une séance du Conseil de sécurité sur l’Ukraine prévue de longue date et tenue en présence de plusieurs ministres de pays de l’Union européenne, malgré les protestations de la Fédération de Russie, dont le représentant a dénoncé le « manque de scrupules » de la présidence britannique.
Le constat, amer, est dressé par le Secrétaire général de l’ONU: près d’un tiers des cibles du Programme de développement durable à l’horizon 2030 sont au point mort ou enregistrent une régression. Or « ne pas tenir nos promesses sèmera les graines de la désillusion, de la méfiance et du ressentiment »
À l’occasion du débat public annuel du Conseil de sécurité sur les violences sexuelles liées aux conflits, près de 70 délégations ont pris la parole pour, à la suite de la Représentante spéciale sur la question, Mme Pramila Patten, dénoncer « l’effet enhardissant » de l’impunité et du laxisme de certains États ou parties qui partent du principe que le viol est « gratuit » voire rentable dans l’économie politique de la guerre.