Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud a appelé ce matin, devant le Conseil de sécurité, la classe politique sud-soudanaise à faire du rêve qu’est l’édification de l’État une réalité, s’inquiétant de l’absence de progrès juridiques et institutionnels pour préparer le pays à la tenue de ses premières élections en décembre 2024.
En cours au Siège de l'ONU
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Ce matin, le Conseil de sécurité a décidé de proroger d’un an, jusqu’au 17 septembre 2024, le mandat de l’Équipe d’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/État islamique d’Iraq et du Levant à répondre de ses crimes (UNITAD), et prié le Conseiller spécial d’élaborer une feuille de route en vue de sa dissolution.
Le Conseil de sécurité s’est penché aujourd’hui, lors d’un débat public riche d’une quarantaine d’interventions, sur les moyens de renforcer le partenariat public-privé pour apporter une aide humanitaire aux 249 millions de personnes dans le besoin dans le monde en 2023.
Venu, ce matin, présenter au Conseil de sécurité le dernier rapport du Secrétaire général sur la situation au Soudan, le Représentant spécial pour ce pays, également Chef de la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), a appelé l’ONU et ses partenaires internationaux à continuer d’exercer des pressions sur les parties au conflit en vue d’un cessez-le feu, alors que les combats entre les Forces armées soudanaises et les Forces d’appui rapide sont entrés dans leur sixième mois.
La situation sécuritaire et humanitaire au Soudan, et particulièrement au Darfour, ne cesse de se détériorer, a déclaré, ce matin au Conseil de sécurité, M. Harold Adlai Agyeman, du Ghana, le Président du Comité des sanctions applicables à ce pays et prévues par la résolution 1591 (2005).
Réunis, ce matin, à la demande de la Fédération de Russie afin d’examiner les transferts d’armes à l’Ukraine par les pays occidentaux, les membres du Conseil de sécurité ont réaffirmé, par une large majorité, le droit de ce pays à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale conformément à la Charte des Nations Unies, tout en accusant la Russie de se tourner vers la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et l’Iran pour renforcer ses arsenaux.
Douze jours après que la Fédération de Russie a mis son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité relatif au renouvellement du régime de sanctions applicables au Mali, rendant de fait ce régime inopérant, l’Assemblée générale a débattu, cet après-midi, des circonstances entourant l’exercice du droit de veto. Ce deuxième débat de l’année au titre de l’initiative relative au veto a permis de mesurer les profondes divisions que continue de susciter cette pratique.
Réuni, ce matin, à la demande de l’Albanie et des États-Unis, co-porte-plume pour les questions politiques en Ukraine, pour une séance d’information sur la situation de ce pays, le Conseil de sécurité a entendu la quasi-totalité des 21 délégations présentes dénoncer les « élections » organisées par la Fédération de Russie dans les territoires ukrainiens qu’elle occupe.
L’Assemblée générale a, ce matin, adopté l’ordre du jour de sa soixante-dix-huitième session, entérinant par la même occasion les programmes de travail de chacune de ses six grandes commissions sur la base des recommandations contenues dans le rapport de son bureau.
Bien que les divisions croissantes entre États Membres et la complexité accrue des conflits actuels continuent de poser un « formidable défi » aux opérations de maintien de la paix, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix a fait état d’un consensus global visant à renforcer les missions ainsi que la sécurité et l’efficacité des Casques bleus.