Le Conseil de sécurité s’est penché, ce matin, sur l’amélioration de l’efficacité des sanctions imposées par l’Organisation des Nations Unies, cet instrument « entre les mots et la guerre » considéré par beaucoup comme une composante essentielle des pouvoirs mis à sa disposition pour préserver la paix et la sécurité internationales.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
« Fournir des armes aux terroristes revient à leur fournir le moyen de tuer, détruire et terroriser. » C’est sur cette prémisse, rappelée par le représentant de l’Égypte, que le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une résolution visant à empêcher les terroristes de se procurer des armes ou les moyens d’en fabriquer.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la stagnation du dialogue au Burundi, et « demande instamment à toutes les parties burundaises de prendre des mesures supplémentaires pour sortir de l’impasse politique actuelle ».
Les délégations qui ont pris part à la réunion de l’Assemblée générale de ce jour ont unanimement salué la récente création du Bureau de lutte contre le terrorisme, en souhaitant qu’il veille à ce que ses tâches soient conformes aux quatre piliers de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies.
En prenant ses fonctions, ce matin, la nouvelle Présidente du Conseil économique et social (ECOSOC) pour la session de 2018, Mme Marie Chatardová, de la République tchèque, a promis d’œuvrer afin de « ne laisser personne de côté », suivant le leitmotiv du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Tout en constatant une diminution récente de la violence dans certaines régions de la Syrie, Mme Ursula Mueller, Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, s’est inquiétée, ce matin, devant le Conseil de sécurité, de la situation humanitaire « extrêmement difficile » dans laquelle se trouvent toujours les civils, une situation aggravée, selon elle, par la persistance d’entraves à l’accès humanitaire. Mais elle a été vivement prise à partie par le représentant de la République arabe syrienne, qui a reproché à ses services de vouloir se substituer au Gouvernement syrien et à l’ONU de ne pas prendre en compte les victimes et les dommages causés par la « prétendue coalition internationale » dirigée par les États-Unis.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre jusqu’au 31 janvier 2018.
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a achevé aujourd’hui sa session de 2017, en même temps que sa réunion d’organisation et de coordination, en entérinant les travaux du Comité chargé des organisations non gouvernementales (ONG), à l’exception d’une recommandation qu’il n’a pas suivie en ce qui concerne la Fondation Alkarama. Cette organisation s’est vue refuser le statut consultatif spécial, alors que 190 autres l’ont reçu. L’ECOSOC a également, ce matin, pourvu des sièges vacants dans quatre de ses organes subsidiaires.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général au Burundi, M. Michel Kafando, a jugé « impératif », ce matin devant le Conseil de sécurité, que le Gouvernement burundais accepte un dialogue inclusif avec l’opposition tant à l’intérieur qu’en exil, comme le lui demandent les pays de la sous-région et l’Union africaine, appuyés par l’ONU. De son côté, le Président de la configuration Burundi de la Commission de consolidation de la paix, M. Jürg Lauber, a exhorté la communauté internationale à continuer de suivre de très près la situation dans le pays, à appuyer les efforts de médiation africains et discuter franchement avec le Gouvernement des conditions d’assistance tout en créant les conditions favorables à des élections libres et pacifiques en 2020.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle, dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la situation politique actuelle en République démocratique du Congo (RDC), compte tenu des difficultés auxquelles se heurte la mise en œuvre de « l’Accord global et inclusif » de paix signé le 31 décembre dernier, de la dégradation des conditions de sécurité dans la région du Kasaï et de l’augmentation des violations des droits de l’homme à travers le pays.