L’Envoyé spécial du Secrétaire général au Burundi, M. Michel Kafando, a jugé « impératif », ce matin devant le Conseil de sécurité, que le Gouvernement burundais accepte un dialogue inclusif avec l’opposition tant à l’intérieur qu’en exil, comme le lui demandent les pays de la sous-région et l’Union africaine, appuyés par l’ONU. De son côté, le Président de la configuration Burundi de la Commission de consolidation de la paix, M. Jürg Lauber, a exhorté la communauté internationale à continuer de suivre de très près la situation dans le pays, à appuyer les efforts de médiation africains et discuter franchement avec le Gouvernement des conditions d’assistance tout en créant les conditions favorables à des élections libres et pacifiques en 2020.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle, dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la situation politique actuelle en République démocratique du Congo (RDC), compte tenu des difficultés auxquelles se heurte la mise en œuvre de « l’Accord global et inclusif » de paix signé le 31 décembre dernier, de la dégradation des conditions de sécurité dans la région du Kasaï et de l’augmentation des violations des droits de l’homme à travers le pays.
Le Conseil économique et social (ECOSOC), qui tient sur deux jours une réunion de coordination et d’organisation, a adopté aujourd’hui sept résolutions, dont deux à l’issue d’un vote notamment sur la question des « répercussions économiques et sociales de l’occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe du Golan syrien occupé ».
Face à l’escalade récente de la violence à Jérusalem-Est, suite notamment à l’installation par Israël de portiques de sécurité à l’entrée de l’esplanade des Mosquées, M. Nickolay Mladenov, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, a appelé, aujourd’hui, à respecter le statu quo de 1967 sur les lieux saints de la vieille ville, pour éviter que le conflit israélo-palestinien ne dégénère en « guerre de religion » dans l’ensemble de la région.
Dans une déclaration présidentielle consacrée à la situation au Libéria, adoptée ce matin, le Conseil de sécurité accueille avec satisfaction le plan de consolidation de la paix du Secrétaire général pour ce pays et engage le Gouvernement libérien à accélérer les efforts qu’il fait en matière de responsabilisation et de transparence pour renforcer la confiance de l’opinion publique. Il note en particulier l’importance que des élections présidentielle et législatives crédibles aient lieu au Libéria en octobre 2017 et demande à toutes les parties prenantes de veiller à ce que ces élections soient libres, régulières, crédibles et transparentes.
Face à la montée de la menace terroriste au Mali et dans le bassin du lac Tchad, le Conseil de sécurité a adopté ce matin une déclaration présidentielle, dans laquelle il dit attendre du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) qu’il renforce ses activités de prévention des conflits, de médiation et de coopération régionale pour lutter contre les menaces transfrontalières et transversales qui pèsent sur la sécurité de la région, notamment via la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. Il appelle aussi l’UNOWAS à renforcer ses activités en matière de promotion de la bonne gouvernance, du respect de l’état de droit et des droits de l’homme, de l’accès et de l’aide humanitaires et de la prise en compte de la problématique hommes-femmes.
Les rideaux sont tombés aujourd’hui sur le segment de haut niveau du Conseil économique et social (ECOSOC) qui, comme l’a fait hier son Forum politique de haut niveau pour le développement durable*, a adopté formellement la Déclaration ministérielle sur le thème de l’élimination de la pauvreté.
Face à la reprise des combats dans deux régions du Soudan du Sud, le Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, M. El-Ghassim Wane, a appelé, ce matin, les membres du Conseil de sécurité à fournir « un appui actif » à une initiative récente, lancée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), afin d’organiser un forum de haut niveau pour relancer la mise en œuvre de l’accord de paix de 2015.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, à l’unanimité, une longue résolution sous le chapitre « Menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme », dans laquelle il détaille les types de sanctions qui s’appliquent à l’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech), à Al-Qaida et aux personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, en insistant sur leur mise en œuvre effective.
L’Assemblée générale a adopté, ce matin, sans vote, quatre résolutions et une décision par laquelle elle invite le Groupe de travail sur la représentation équitable au Conseil de sécurité à poursuive ses travaux au cours de la prochaine session.