Gravement préoccupé par la propagation de la violence et la détérioration de la situation humanitaire déjà catastrophique au Soudan, en particulier au Darfour, le Conseil de sécurité a demandé, cet après-midi, la cessation immédiate des hostilités pendant le mois du ramadan.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Ce vendredi après-midi, le Conseil a décidé de proroger d’un an le mandat du Groupe d’experts créé en 2005 pour suivre l’application des sanctions (embargo sur les armes, interdiction de voyager et gel des avoirs) concernant le Darfour. Le Groupe d’experts se voit ainsi confirmé dans sa mission jusqu’au 12 mars 2025, date à laquelle le Conseil réexaminera son mandat pour le proroger encore s’il y a lieu.
Le 23 février 2024, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014) a tenu des consultations pour s’entretenir avec le Groupe d’experts sur le Yémen, dont le mandat a été prorogé jusqu’au 15 décembre 2024 en application de la résolution 2707 (2023).
Quelques jours après le retrait effectif de la Mission intégrée d’assistance à la transition des Nations Unies au Soudan (MINUATS), conformément à la résolution 2715 du 3 décembre 2023, les membres du Conseil de sécurité se sont ralliés, ce matin, à l’appel lancé par le Secrétaire général en faveur d’une cessation des hostilités à l’approche du ramadan.
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors de la séance du Conseil de sécurité consacrée au Soudan, à New York, aujourd’hui:
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Afghanistan, Mme Roza Otunbayeva, présentera ce matin aux membres du Conseil de sécurité les activités de la Mission d’assistance des Nations Unies qu’elle dirige dans ce pays (MANUA), et les derniers développements sur le terrain. À cette occasion, une représentante de la société civile afghane prendra également la parole.
Ce matin, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, a fait un compte rendu au Conseil de sécurité de son déplacement au Soudan du Sud, du 19 au 23 février, où il s’est entretenu avec le Président Salva Kiir et le Premier Vice-Président Riek Machar ainsi qu’avec d’autres dirigeants du Gouvernement d’unité nationale et des représentants de la société civile et du corps diplomatique.
Le Conseil de sécurité a adopté par consensus, ce matin, une déclaration présidentielle par laquelle il prie le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda de lui présenter, d’ici au 15 avril 2024, un rapport sur l’état d’avancement de ses travaux depuis le dernier examen, qui date de juin 2022, ainsi que des propositions détaillées concernant le transfert de ses fonctions.
Le Haut-Représentant adjoint pour les affaires de désarmement a informé le Conseil de sécurité, ce matin, au cours de son exposé mensuel sur le dossier des armes chimiques en Syrie, de l’utilisation par l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL/Daech) de l’ypérite (gaz moutarde) au cours d’attaques commises en 2015 pour capturer la ville de Marea, en Syrie.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. Yamazaki Kazuyuki (Japon):