Alors que l’hiver vient aggraver la terrible crise humanitaire que connaît l’Afghanistan, déjà au bord de l’effondrement économique et aux prises avec un manque généralisé de liquidités, le Secrétaire général a appelé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le régime taliban au pouvoir depuis cinq mois à « démontrer un réel engagement à faire partie de la communauté mondiale », notamment sur le plan des droits humains des femmes, des filles et des minorités, condition préalable à une reconnaissance diplomatique des autorités de facto et à un hypothétique déblocage des avoirs afghans gelés à l’étranger.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Face à des conflits armés qui se déroulent de plus en plus souvent dans des zones urbaines, et qui ont des conséquences humanitaires dévastatrices pour 50 millions de civils, le Secrétaire général a demandé aux membres du Conseil de sécurité, ce matin, de mettre en place des mesures de protection spéciales et d’utiliser tous les moyens à leur disposition pour mettre fin aux dommages tragiques et évitables causés aux civils.
On trouvera, ci-après, le texte du discours du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcé lors du débat public du Conseil de sécurité sur la guerre urbaine et la protection des civils, à New York, aujourd’hui:
Le 24 janvier 2022, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a radié l’entrée ci-dessous de la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida après avoir conclu l’examen de la demande de radiation présentée par ce requérant par le biais du Bureau du Médiateur créé par la résolution 1904 (2009), et du rapport d’ensemble du Médiateur sur cette demande.
La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a exhorté, ce matin devant le Conseil de sécurité, l’ensemble des parties prenantes libyennes à se mobiliser en faveur de la tenue, « dans les plus brefs délais », d’élections présidentielle et législatives libres, régulières, inclusives et crédibles, indiquant que des « désaccords persistants » entre les acteurs politiques sur des aspects clefs du processus électoral avaient conduit au report des scrutins prévus le 24 décembre.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois janvier, Mme Mona Juul (Norvège):
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois janvier, Mme Mona Juul (Norvège):
À l’approche des élections législatives et présidentielle prévues aux mois de mars et de mai en Colombie, cinq ans après l'Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission de vérification des Nations Unies dans le pays a insisté, aujourd’hui devant le Conseil de sécurité, sur l’urgence qu’il y a de consolider l’autorité de l’État dans l’ensemble du territoire et d’adopter une politique efficace de démantèlement des groupes armés illégaux.
Intervenant au Conseil de sécurité par visioconférence, ce matin, depuis Jérusalem, le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient a prévenu de la détérioration de la situation économique, sécuritaire et politique dans le Territoire palestinien occupé. M. Tor Wennesland s’est aussi alarmé de la situation fiscale catastrophique de l’Autorité palestinienne et de la violence qui perdure des deux côtés. Tous ces facteurs augmentent les risques d’escalade et amenuisent l’espoir d’une solution négociée sur la voie de la solution des deux États, a-t-il craint.
La Haute-Commissaire aux droits de l’homme a appelé, aujourd’hui, à redoubler d’efforts pour permettre aux femmes de participer aux travaux du Conseil de sécurité sans craintes de représailles et à repousser les attaques visant à les réduire au silence et incriminer leurs droits, avertissant que les décisions sur la paix qui ne prennent pas en compte les opinions et les droits des femmes ne sont pas pérennes.