Deux semaines après sa dernière séance sur le sujet, le Conseil de sécurité s’est, ce matin, réuni à nouveau pour discuter de la situation « extrêmement dangereuse » en Ukraine et à ses frontières.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Les délégations ont affiché ce matin, devant le Conseil de sécurité, des divergences de vues quant à la réponse apportée par l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) à la crise qu’a connue en janvier dernier l’un de ses États membres, le Kazakhstan.
Les membres du Conseil de sécurité ont examiné ce matin la situation en Somalie, où le processus électoral, très en retard, a été récemment relancé, et alors que se profilent deux échéances pour le Conseil: la fin de son autorisation donnée à la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) pour lutter contre les Chabab, le 31 mars, et la fin de son autorisation accordée aux États et aux organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, le 3 mars
Alors qu’une paix au Yémen se fait attendre, que pendant « trop longtemps » les Yéménites sont restés sans processus politique et sans espoir de voir ce conflit vieux de sept ans se terminer, et que la situation devient « incontrôlable » sur le terrain, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Hans Grundberg, a annoncé cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, le lancement la semaine prochaine d’une série de consultations avec toutes les parties yéménites.
En adoptant à l’unanimité la résolution 2620 (2021), le Conseil de sécurité a prorogé jusqu’au 12 mars 2023 le mandat du Groupe d’experts concernant le Soudan.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de février, M. Vassily A. Nebenzia (Fédération de Russie):
Le Secrétaire général adjoint au Bureau des Nations Unies contre le terrorisme, M. Vladimir Voronkov, a demandé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’accélération des rapatriements des combattants terroristes étrangers et de leurs familles détenus en Syrie et en Iraq.
À l’initiative de la Fédération de Russie, qui préside ce mois de février le Conseil de sécurité, les questions relatives aux sanctions onusiennes ont été examinées ce matin sous l’angle de leurs effets indésirables, en se basant non seulement sur les 14 régimes actuellement en vigueur, mais aussi sur les progrès entrepris pour les améliorer.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois février, M. Vassily A. Nebenzia (Fédération de Russie):
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois février, M. Vassily A. Nebenzia (Fédération de Russie):