On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M. Jérôme Bonnafont (France):
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Réuni ce matin pour examiner la situation politique et humanitaire en Syrie, le Conseil de sécurité a entendu l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour ce pays plaider pour davantage d’inclusion dans la transition politique en cours, faute de quoi ce processus historique pourrait échouer, avec à la clef de « graves conséquences ». Un avertissement lancé en présence du Ministre des affaires étrangères et des expatriés des nouvelles autorités intérimaires syriennes, premier haut responsable de la Syrie à se rendre au Siège de l’ONU à New York depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, en décembre 2024.
À l’occasion de sa réunion d’information trimestrielle sur la Colombie, le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission de vérification des Nations Unies dans ce pays appeler une nouvelle fois à une accélération de la mise en œuvre de l’Accord final signé en 2016 par le Gouvernement colombien et les ex-Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée populaire (FARC-EP).
L’insécurité s’est tellement aggravée en Haïti, où les gangs criminels lancent des attaques coordonnées pour prendre le contrôle du territoire, que la situation pourrait atteindre « un point de non-retour », a mis en garde, ce matin au Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour ce pays qui est en train de « mourir à petit feu », selon les mots de son Représentant permanent.
Deux mois après sa prise de fonction, la nouvelle Représentante spéciale du Secrétaire général pour la Libye et Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies dans ce pays (MANUL) a brossé, ce matin, un tableau de la situation sans concession devant le Conseil de sécurité. Alors que la Libye reste engluée dans une crise politique, économique, sécuritaire et humanitaire, elle a averti qu’un rétablissement de la stabilité ne pourra être envisagé sans une relance du processus politique et la formation d’un gouvernement unifié.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M. Jérôme Bonnafont (France):
Le Représentant spécial pour le Soudan du Sud, M. Nicholas Haysom, s’est alarmé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, de la détérioration « rapide » de la situation politique et sécuritaire dans ce pays, en y voyant une « sombre réminiscence » des conflits de 2013 et de 2016. Les délégations ont largement partagé son inquiétude et appelé les parties à respecter l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit au Soudan du Sud de 2018.
Cet après-midi, au Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs a mis en garde contre les ambitions politiques et sécuritaires concurrentes qui secouent la région, où les conséquences du conflit en République démocratique du Congo (RDC) se font partout ressentir, alors que se multiplient les initiatives diplomatiques pour y mettre fin.
Saisi par l’Algérie et la Somalie, le Conseil de sécurité s’est réuni ce matin pour se pencher sur la multiplication des frappes israéliennes en Syrie, alors que ce pays est engagé dans une transition politique délicate depuis la chute du Gouvernement de Bachar Al-Assad le 8 décembre 2024.
Réunis ce matin à la demande de l’Ukraine, quatre jours après la frappe menée par la Fédération de Russie contre la ville densément peuplée de Kryvyi Rih, la plus meurtrière touchant des enfants depuis le début du conflit en février 2022, les membres du Conseil de sécurité ont quasi-unanimement condamné cette nouvelle attaque russe contre des civils, certains, dont les États-Unis, avertissant que de tels agissements mettent en péril les pourparlers de paix engagés avec les deux parties.