L’Instance permanente sur les questions autochtones a, en présence du Secrétaire général de l’ONU, clôturé aujourd’hui sa session en envoyant « un message fort » sur la nécessité de combattre les attaques généralisées contre les défenseurs des droits des peuples autochtones, notamment la criminalisation, la persécution, la violence, l’emprisonnement et les meurtres. L’Instance, qui a tenu ses travaux sur le thème « conflits, paix et règlement », a fait plusieurs recommandations au Conseil économique et social (ECOSOC).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social
Aujourd’hui devant l’Instance permanente sur les questions autochtones, les représentants des peuples concernés ont eu du mal à cacher leur frustration devant les ratés de la mise en œuvre des six domaines d’action liés à la Déclaration de 2007 sur leurs droits. Un intervenant a demandé la nomination d’un « ambassadeur » pour les 300 millions d’autochtones dans le monde alors qu’une autre a dénoncé un Programme de développement durable à l’horizon 2030 qui « menace les autochtones d’extinction ».
À deux jours de la clôture de sa session 2016, l’Instance permanente sur les questions autochtones a débattu aujourd’hui de ses futurs travaux, en particulier, son rôle dans le suivi du Programme de développement durable à l’horizon 2030, « une chance unique de matérialiser tous les droits des peuples autochtones », selon le représentant du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Les Touaregs, les Nagas et autres premières nations de la Colombie, de l’Indonésie, du Guatemala et du Canada ont réclamé aujourd’hui devant l’Instance permanente sur les questions autochtones la résolution des conflits qui les oppose à leur gouvernement. Une chercheuse du « Haverford College » a prédit un processus « émaillé de difficultés ».
L’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones a été avertie aujourd’hui d’« une tempête à l’horizon » et « des risques ethnocidaires » au Brésil alors qu’elle évaluait sa coordination avec la Rapporteure spéciale et le Président du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones. Elle a aussi entendu la Rapporteure spéciale sur les droits culturels et le Président du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies sur les peuples autochtones.
L’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones a reçu aujourd’hui le Plan d’action du système de l’ONU pour l’application de la Déclaration de 2007 sur les droits des peuples autochtones. Ce Plan d’action était demandé dans le Document final de la Conférence mondiale de 2014 lequel demandait aussi la définition des modalités pour la participation de ces peuples aux travaux de l’ONU et la révision du mandat du Mécanisme d’experts sur leurs droits.
Des membres de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones ont profité aujourd’hui de leur débat sur les activités menées dans les six domaines d’action liés à la Déclaration sur leurs droits, pour rappeler la Banque mondiale à son obligation de respecter le principe du « consentement libre, préalable et éclairé » dans les grands projets d’infrastructures qu’elle finance.
L’Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse, M. Ahmed Alhendawi, a parlé aujourd’hui devant l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones des moyens de s’attaquer au phénomène du suicide et de l’automutilation chez les jeunes autochtones, imputés à la perte d’identité.
Historique, après une décennie d’hésitation! C’est debout, et par des applaudissements nourris, que les représentants des peuples autochtones du monde ont, ce matin, accueilli l’annonce faite par la Ministre des peuples autochtones et des questions nordiques du Canada, Mme Carolyn Bennett, de la décision de son pays d’appuyer « sans réserve » la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
L’ouverture de la quinzième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones, placée sous le thème « conflits, paix et résolution », a été marquée, aujourd’hui, par le lancement d’un plan d’action* à l’échelle du système des Nations Unies visant à garantir l’unité de l’action menée pour réaliser les objectifs définis dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.