Syrie


CS/15941

Lors de la première séance du Conseil de sécurité se tenant après la chute du régime d’Assad, il y a seulement 11 jours, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a fait un premier bilan après avoir rencontré des acteurs syriens sur le terrain.  Ceux-ci expriment « des espoirs et des craintes », a noté M. Geir Pedersen tout en voyant « un grand espoir que la Syrie ait maintenant une réelle chance d’avancer vers la paix, la stabilité économique et la croissance ». Toutefois, « ce qui n’a pas changé, c’est l’ampleur de la crise humanitaire », a relevé le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Thomas Fletcher, intervenant également en direct de Damas.

CS/15919

La situation en Syrie, qui fait chaque mois l’objet de deux séances distinctes au Conseil de sécurité, a donné lieu cet après-midi à une réunion d’urgence tumultueuse, après les récents développements survenus ce week-end dans le nord-est du pays, où la ville d’Alep, la deuxième plus importante du pays, a été reprise par une coalition regroupant l’organisation terroriste Hay’at Tahrir el-Cham ou Organisation de libération du Levant (HTS) et des groupes d’opposition armés, dont l’Armée nationale syrienne.

CS/15909

Les répercussions pour les civils du conflit à Gaza et au Liban, l’insécurité et la corruption du « régime Assad » qui minent leur pays de l’intérieur, et la situation humanitaire dramatique découlant d’un conflit qui dure depuis près de 15 ans ont été au cœur de la séance d’information mensuelle sur la Syrie qu’a tenue, ce matin, le Conseil de sécurité.

CS/15861

« La Syrie ne saurait se transformer en théâtre d’opérations où les acteurs pourraient régler leurs comptes ou attiser les flammes du conflit », a averti, cet après-midi au Conseil de sécurité, M. Geir Otto Pedersen, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, insistant pour que ce pays soit préservé du conflit qui sévit dans la région.

CS/15827

Dans une rare unanimité, les membres du Conseil de sécurité réunis ce matin à l’occasion de l’examen mensuel de la situation politique et humanitaire en Syrie, ont exprimé leur vive préoccupation face aux risques de débordement et d’escalade des tensions régionales dans le pays, notamment du fait de la guerre à Gaza et des affrontements de part et d’autre de la frontière entre Israël et le Liban, lesquels pourraient entraîner la Syrie dans un conflit plus grave encore.