L’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Geir Pedersen, a appelé, ce matin, le Conseil de sécurité à faire montre d’unité pour renouveler l’aide humanitaire transfrontalière et promouvoir le processus de paix par des mesures « concrètes, réciproques et réalistes » dans les domaines où existe, selon lui, une « entente possible » entre les acteurs clefs.
En cours au Siège de l'ONU
Moyen-Orient
Selon nos collègues humanitaires en Éthiopie, la situation sécuritaire au Tigré reste très complexe et extrêmement volatile, avec des combats continus, y compris sur les axes principaux, et des tirs d’artillerie signalés dans plusieurs localités. Les organisations humanitaires disent avoir rencontré des difficultés dans le transport de fournitures médicales, de nourriture et d’autres produits, en particulier dans les zones difficiles d’accès, en raison du refus d'accès.
Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient a présenté, ce matin, le dix-huitième rapport sur la mise en œuvre de la résolution 2334 (2016) du Conseil de sécurité, en soulignant que le conflit meurtrier du mois dernier entre l’Armée israélienne et le Hamas avait mis en évidence le besoin urgent de rétablir un horizon politique et de redonner espoir aux Palestiniens et aux Israéliens.
Les membres du Conseil de sécurité, réunis ce matin en présentiel, ont de nouveau marqué leurs profondes divergences sur la question de l’élimination du programme d’armes chimiques de la Syrie, illustrées par de vifs échanges entre la Fédération de Russie et le Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), M. Fernando Arias, quant à l’absence de progrès sur ce dossier.
Aujourd’hui, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, s’est rendu dans la bande de Gaza, dans le cadre des efforts de maintien du calme. Il poursuit ses engagements en matière d’efforts politiques et de redressement. Le Coordonnateur spécial reste en contact étroit avec toutes les parties concernées, y compris les dirigeants palestiniens et israéliens, sur la manière de faire avancer le dossier politique.
Nous suivons avec inquiétude l’évolution de la situation à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Nous exhortons tous les acteurs concernés à faire preuve de retenue pour éviter toute action qui pourrait aggraver encore les tensions. Nous comprenons que des négociations sont en cours. Toutes les questions bilatérales en suspens doivent être résolues pacifiquement, par le dialogue et des moyens diplomatiques.
Une semaine après l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin le 21 mai à 11 jours de conflit entre Israéliens et Palestiniens, M. Tor Wennesland, Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, a, ce matin, appelé le Conseil de sécurité à « créer un horizon politique qui permet aux parties de reprendre la voie de négociations constructives ».
Les délégations ont affiché aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, de profondes divergences sur la légitimité de l’élection présidentielle qui a eu lieu en Syrie, qualifiée de « parodie » par l’Estonie mais soutenue par la Fédération de Russie.
Le Saint-Siège a lancé un message de réconciliation à la réunion d’urgence sur la situation à Gaza et en Israël que l’Assemblée générale a clôturée aujourd’hui, après les plus de 70 orateurs de jeudi dernier. « Les peuples du monde prient d’une seule voix pour le jour où “la paix, salaam, shalom” régnera enfin en Terre Sainte et le moment est venu pour les hommes d’État de réaliser cette prière. »
Le Secrétaire général est naturellement attristé par les pertes en vies humaines et les dégâts causés par l’éruption du Nyiragongo près de Goma en RDC. Les agences de l’ONU sur le terrain parlent de 13 morts dues à l’éruption et de 5 000 personnes qui ont perdu leur habitation. Avec le reste de la communauté humanitaire sur place, les équipes de l’ONU contribuent aux efforts du Gouvernement pour assurer eau, abris, soins de santé ou encore réunification familiale.