Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, et de nombreuses délégations, en particulier européennes, dont la plupart étaient représentées à un niveau ministériel, ont appelé aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, à une paix globale, juste et durable en Ukraine, dans la respect de la souveraineté de ce pays, peu de temps après l’adoption d’une résolution par le Conseil présentée par les États-Unis.
En cours au Siège de l'ONU
Fédération de Russie
Le Conseil de sécurité a adopté une résolution proposée par les États-Unis après avoir rejeté cinq propositions d’amendements, présentés soit par les pays européens du Conseil (Danemark, France, Grèce, Royaume-Uni et Slovénie), soit par la Fédération de Russie, soit par les États-Unis.
Trois ans, jour pour jour, après le déclenchement du conflit en Ukraine, l’Assemblée générale a adopté deux résolutions –dont une qui a été amendée- appelant à la paix en Ukraine, l’une présentée par la Vice-Ministre ukrainienne des affaires étrangères et l’autre par les États-Unis. Les États Membres ont tranché « à la Salomon » en octroyant 93 votes en faveur de chacun des textes, alors que de nombreuses délégations ont affirmé « rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine ».
La déclaration suivante a été faite, aujourd’hui, par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres:
Ce matin, le Conseil de sécurité s’est réuni pour marquer le dixième anniversaire de sa résolution 2202 (2015), par laquelle ses membres avaient approuvé l’accord de Minsk II, signé le 12 février 2015 pour mettre fin à la guerre du Donbass, en Ukraine. Alors que les divergences sur ce dossier persistent, la délégation russe a posé aujourd’hui ses conditions à une paix durable dans le pays qu’elle a envahi « à grande échelle » en 2022, selon le Sous-Secrétaire général pour l’Europe, l’Asie centrale et les Amériques.
Le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi, à la demande de la Fédération de Russie, sur la question des livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine. C’est la vingt et unième réunion que la Russie demande sur ce thème depuis le début de la guerre, le 24 février 2022. La « dix-septième en un an », a vitupéré le représentant du Royaume-Uni. Un « écran de fumée » ont protesté la France et Malte.
Présidé cet après-midi par le Secrétaire d’État britannique aux affaires étrangères, M. David Lamy, le Conseil de sécurité a tenu une réunion d’information de haut niveau sur l’Ukraine, en présence du Ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Andrii Sybiha.
À la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a tenu ce matin une réunion d’information sur l’Ukraine, pour discuter une nouvelle fois de la fourniture d’armes occidentales à l’Ukraine. La séance a été marquée par de vifs échanges entre les délégations russe et chinoise, et les États-Unis, lesquels ont annoncé en fin de séance de nouvelles informations concernant la présence de soldats de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) à Koursk en Russie.
À l’initiative des États-Unis et de la Slovénie, le Conseil de sécurité s’est penché cet après-midi sur la situation humanitaire « désastreuse » en Ukraine, à l’approche d’un hiver qui promet d’être rude, a averti le Sous-Secrétaire général pour l’Europe, l’Asie centrale et les Amériques.
À l’initiative des États-Unis, de la France, du Japon, de Malte, de la République de Corée et du Royaume-Uni, le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi au niveau ministériel pour examiner la situation en Ukraine. Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres et le Président ukrainien, M. Volodymyr Zelenskyy, ont été les premiers à prendre la parole pour demander le respect de la Charte des Nations Unies et le retour à la paix.