La Commission du développement social a entamé, aujourd’hui, les travaux de sa cinquante-septième session, l’occasion pour son Président d’appeler à miser sur la protection sociale qui doit être considérée comme un « investissement » et non comme une « dépense ».
En cours au Siège de l'ONU
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La cinquante-sixième session de la Commission du développement social, entamée le 29 janvier dernier, a pris fin ce matin avec l’adoption, sans vote, de quatre projets de résolution qui seront soumis à l’assentiment du Conseil économique et social (ECOSOC), dont l’un encore officieux, soumis par son Président, qui est axé sur les « Stratégies d’élimination de la pauvreté visant à parvenir à un développement durable pour tous ».
La Commission du développement social a poursuivi ses travaux, ce lundi, en donnant la parole aux organisations non gouvernementales, ainsi qu’aux agences de l’ONU, qui ont été nombreuses à réclamer la mise en œuvre de programmes de protection sociale comme moyen efficace pour combattre la pauvreté.
Les deux séances de la Commission du développement social de ce jour ont été marquées par plusieurs interventions de représentants de la jeunesse, au lendemain de la clôture du septième Forum de la jeunesse du Conseil économique et social (ECOSOC), qui avait rassemblé pendant deux jours plus de 500 participants.
Pour la troisième journée de travaux de sa cinquante-sixième session, la Commission du développement social a fait le point, au cours de deux tables rondes, sur la mise en œuvre du Plan d’action international de Madrid sur le vieillissement ainsi que sur les moyens à déployer pour intégrer la question du handicap dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, la lutte contre la pauvreté ne saurait être abordée sous le seul angle des revenus. C’est pourquoi la vingtaine de délégations, dont un bon nombre de ministres, qui ont pris la parole aujourd’hui à la Commission du développement social ont mis en avant aussi bien des politiques d’éducation, de santé, en faveur des personnes âgées comme de la petite enfance, que des mesures fiscales ou sociales qui, toutes, peuvent avoir un impact sur l’élimination de la pauvreté.
La Commission du développement social, organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC), a entamé, aujourd’hui, les travaux de sa cinquante-sixième session consacrée aux « stratégies d’élimination de la pauvreté visant à parvenir à un développement durable pour tous », dans un contexte marqué par un net creusement des inégalités dans le monde.
La Commission du développement social a achevé, aujourd’hui, sa cinquante-cinquième session, placée sur le thème biennal « stratégies d’élimination de la pauvreté visant à parvenir à un développement durable pour tous », par l’adoption, notamment, d’un projet de résolution sur les aspects sociaux du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), lequel, pour la première fois, a pu faire l’objet d’un consensus.
La Commission du développement social a poursuivi, ce matin, son débat en entendant les attentes d’une vingtaine de représentants d’organisations non gouvernementales (ONG) sur la mise en œuvre des programmes d’action mondiaux concernant les personnes handicapées et les jeunes, ainsi que celle du Plan d’action international de Madrid de 2002 sur le vieillissement.
La quatrième journée de la session 2017 de la Commission du développement social a été marquée par les vives critiques de certaines délégations contre cet organe, accusé d’avoir perdu de sa pertinence et de suivre « une vision du monde anachronique », selon l’expression du délégué des États-Unis, lequel, lors du débat général sur les stratégies d’élimination de la pauvreté visant à parvenir à un développement durable pour tous, a exhorté la Commission à évoluer, sous peine de devenir « un vestige du Conseil économique et social (ECOSOC) ».