Le Vice-Secrétaire général de l’ONU et les Présidents du Conseil économique et social (ECOSOC) et de la Commission de consolidation de la paix (CCP) ont plaidé, aujourd’hui, pour une action unie et cohérente de l’ONU afin d’approfondir les liens entre Programme de développement durable à l’horizon 2030 et activités de paix.
En cours au Siège de l'ONU
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À quelques jours de la fin de sa session 2016, le Comité spécial de la décolonisation a été appelé à rester vigilant et à bien faire la différence entre « décolonisation » et « réforme coloniale » en Polynésie française. Après cette mise en garde, le Comité spécial a adopté des projets de résolution sur la Nouvelle-Calédonie et la consultation populaire prévue en 2018 et sur les 12 petites îles non autonomes et leur droit d’engranger les bénéfices du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Dans sa résolution 2293 (2016) adoptée ce matin à l’unanimité, le Conseil de sécurité a décidé de reconduire jusqu’au 1er juillet 2017 les sanctions concernant la République démocratique du Congo (RDC) et de proroger jusqu’au 1er août 2017 le mandat du Groupe d’experts du Comité 1533 chargé de surveiller l’application des sanctions imposées.
Les États parties au Pacte international relatif aux droits civils et politiques ont, aujourd’hui, élu ou réélu pour un mandat de quatre ans neuf membres du Comité des droits de l’homme, en remplacement de ceux dont le mandat vient à expiration le 31 décembre 2016.
S’adressant, ce matin, au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, M. Stephen O’Brien, s’est indigné de la passivité de la communauté internationale face aux souffrances de la population civile en Syrie. La situation humanitaire qu’il a décrite « devrait ébranler la conscience du monde », a-t-il ainsi déclaré.
La Commission de consolidation de la paix (CCP) a tenu aujourd’hui sa troisième session annuelle, soulignant, dans une déclaration, son engagement à continuer de fournir au Conseil de sécurité des conseils spécifiques, stratégiques et ciblées.
« Toutes les situations de colonisation ne se résolvent pas par le principe d’autodétermination car, dans certains cas, ces situations sont le résultat d’un conflit de souveraineté qui doit être résolu par les parties audit conflit », a affirmé aujourd’hui Mme Susana Malcorra devant le Comité spécial de la décolonisation. Pour l’ancienne Chef de Cabinet du Secrétaire général des Nations Unies, aujourd’hui Ministre des affaires étrangères et du culte de l’Argentine, c’est bien le cas avec les Îles Falkland (Malvinas) dont son pays et le Royaume-Uni se disputent la souveraineté.
La Commission de consolidation de la paix (CCP) doit diversifier et rendre plus souples ses méthodes de travail, renforcer ses actions régionales et thématiques et faciliter la cohérence de l’action internationale en profitant des multiples contacts qu’elle entretient avec une grande variété d’acteurs du fait même de son mandat, ont plaidé ce matin, devant le Conseil de sécurité, ses Présidents actuel et ancien, respectivement M. Macharia Kamau (Kenya) et M. Olof Skoog (Suède).
Après que l’Ulu, Chef coutumier, des Tokélaou a demandé que soit entendue la voix « distincte » de son peuple sur le changement climatique, le Comité spécial de la décolonisation a adopté sans vote sa résolution annuelle sur le territoire, invitant les États Membres ainsi que les organismes internationaux et régionaux à contribuer au Fonds international d’affectation spéciale pour les Tokélaou afin d’aider ses 1 400 habitants à surmonter les difficultés que leur posent la petite taille de leur territoire, son isolement et le manque de ressources.
Le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Nicholas Haysom, a exprimé, cet après-midi, son optimisme sur l’évolution à long terme de la situation en Afghanistan, malgré une nette recrudescence, cette année, de la violence et un processus de paix qui, de son propre aveu, « paraît improbable à court terme ».