Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Stephen O’Brien, a exhorté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, les parties syriennes, ainsi que celles qui ont de l’influence sur ces dernières, à établir une « trêve hebdomadaire » de 48 heures chaque semaine dans la moitié est de la ville d’Alep afin que les agences humanitaires de l’ONU puissent venir en aide au quart de millions de personnes qui sont prises au piège. « Cet appel ne peut venir que de vous », a lancé M. O’Brien en s’adressant aux membres du Conseil. La situation est devenue extrêmement critique pour la population civile dans l’est de la ville depuis la fermeture début juillet de la dernière route d’accès en raison des affrontements, a-t-il précisé.
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Les ONG américaine « Committee to Protect Journalists » et canadienne « Youth Coalition for Sexual and Reproductive Rights » ont obtenu aujourd’hui leur statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social. L’ECOSOC, qui est ainsi passé outre la décision de son Comité des ONG, a dû aussi mettre aux voix les mécanismes régionaux adoptés par les Commissions économiques pour l’Asie occidentale (CESAO) et pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) pour la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. La résolution sur les répercussions économiques et sociales de l’occupation israélienne a également été adoptée à l’issue d’un vote.
En adoptant à l’unanimité de ses membres la résolution 2299 (2016)*, le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) jusqu’au 31 juillet 2017. Il demande également au Gouvernement iraquien d’appuyer l’ONU en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique et prie les États Membres d’assurer à la Mission « des ressources et un appui suffisants ».
En adoptant à l’unanimité de ses membres la résolution 2298 (2016), le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, d’autoriser les États Membres à « acquérir, contrôler, transporter, transférer et détruire » les armes chimiques restantes en Libye afin de garantir l’élimination du programme d’armes chimiques libyen dans les meilleurs délais et conditions de sécurité.
Le Conseil a exprimé ce matin, dans une déclaration présidentielle, sa « vive inquiétude » devant la vacance de la présidence du Liban qui dure depuis l’expiration, le 24 mai 2014, du mandat de l’ancien Chef de l’État, M. Michel Sleiman, et l’incapacité répétée du Parlement d’élire un président.
« Nous, ministres et hauts représentants, nous soulignons les apports majeurs faits par le Forum pour la coopération en matière de développement (FCD), s’agissant de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 », un « Programme des peuples, fait par le peuples et pour les peuples ». Ces mots sont compris dans la Déclaration ministérielle que les États ont adoptée aujourd’hui, à la clôture du FCD, après l’avoir fait le 20 juillet dernier, à la fin du tout premier Forum politique de haut niveau sur le développement durable que le Conseil économique et social (ECOSOC) a organisé depuis l’adoption du Programme 2030, en décembre dernier.
Comment faire de la coopération le « formidable levier » du Programme de développement durable à l’horizon 2030? C’est la question à laquelle vont tenter de répondre pendant deux jours les participants au cinquième Forum biennal pour la coopération en matière de développement du Conseil économique et social (ECOSOC).
À l’issue du tout premier Forum politique de haut niveau organisé depuis l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030, en septembre dernier, les ministres et hauts représentants se sont engagés aujourd’hui à « ne laisser personne sur le côté » pendant la mise en œuvre des 17 objectifs et 169 cibles agréés.
La présentation des premiers rapports de mise en œuvre nationale du Programme de développement durable à l’horizon 2030 a mis en lumière des disparités entre pays, même si le Secrétaire général de l’ONU y a vu aujourd’hui un « un bon départ ».
Le Conseil de sécurité a mené, aujourd’hui, son débat annuel sur les méthodes de travail dans le souci d’améliorer l’efficacité de son action en vue de promouvoir la paix et la sécurité internationales. Cette année encore, la persistance du droit de veto a été présentée par de nombreuses délégations comme le principal frein à l’efficacité du Conseil.