Le 2 février 2023, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, a promulgué les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans les entrées ci-dessous sur sa Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions – gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes – conformément au paragraphe 1 de la résolution 2610 (2021) du Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Deux événements marqueront les travaux du Conseil de sécurité en février, dont un débat public sur la montée du niveau de la mer et ses implications sur la paix et la sécurité internationales, a annoncé la Représentante permanente de Malte, qui assure ce mois-ci la présidence tournante de l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Ishikane Kimihiro (Japon):
En adoptant à l’unanimité la résolution 2674 (2023), ce matin, le Conseil de sécurité a décidé de proroger d’un an le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), soit jusqu’au 31 janvier 2024.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, le compte rendu de la situation au Mali, fait par le Représentant spécial du Secrétaire général au Mali et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). M. El-Ghassim Wane a également évoqué, comme tous les orateurs, le rapport sur l’examen interne de la MINUSMA dans lequel le Secrétaire général avertit que « le contexte actuel au Mali montre que le statu quo n’est pas une solution ».
Le 27 janvier 2023, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a approuvé l’inscription de l’entrée ci-dessous sur la Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 1 de la résolution 2610 (2021) du Conseil de sécurité et adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
À l’initiative de sa présidence japonaise, le Conseil de sécurité a tenu aujourd’hui un débat public au titre de la question « Consolidation et pérennisation de la paix » sur le thème « Investir dans les personnes pour renforcer la résilience face à des problèmes complexes ».
Venu présenter au Conseil de sécurité son trente-sixième rapport sur la situation au Darfour, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) s’est félicité, cet après-midi, des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la résolution 1593 (2005), notamment l’avancement du procès d’Ali Muhammad Ali Abd-Al-Rahman(“ Ali Kushayb ”), ancien chef de milice janjaouid accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Malgré la récente adoption de la résolution 2672 (2023) permettant la prorogation du mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontière pour des millions de personnes en Syrie, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a fait état ce matin, devant le Conseil de sécurité, d’une crise d’une ampleur « presque inimaginable » et de l’absence de progrès substantiels susceptibles de mener à un véritable processus politique capable de mettre un terme au conflit.
Réuni ce matin, le Conseil de sécurité a fait le point sur la situation critique en Haïti, expliquée en détails par la Représentante spéciale du Secrétaire général en Haïti et Cheffe du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH). Mme Helen La Lime a dressé un tableau extrêmement sombre de la situation d’un pays « sans un seul élu au pouvoir » depuis l’expiration du mandat de ses 10 derniers sénateurs. La majorité des délégations ont appelé les acteurs haïtiens à travailler ensemble à la mise en œuvre d’une voie consensuelle vers des élections démocratiques, sans prendre position sur l’idée de déployer une force armée spécialisée internationale.