Le Conseil de sécurité s’est réuni ce matin pour réfléchir aux moyens de remédier aux conséquences du refus de l’accès humanitaire aux enfants dans les situations de conflit armé.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité s’est réuni, cet après-midi, pour faire le point sur l’évolution de la situation au Moyen-Orient au lendemain de l’attaque contre les locaux diplomatiques de l’Iran en Syrie.
Après l’adoption ce matin du programme de travail mensuel du Conseil de sécurité à huis clos, sa Présidente pour le mois d’avril, Mme Vanessa Frazier, en a présenté les principales articulations à la presse cet après-midi.
À l’issue d’un nouveau vote de procédure demandé par la France, le Conseil de sécurité n’a pas été en mesure, cet après-midi, pour la seconde fois de la semaine, d’adopter son ordre du jour provisoire qui prévoyait la tenue d’une réunion afin de marquer le vingt-cinquième anniversaire de la campagne de frappes aériennes menée en 1999 par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) contre la République fédérale de Yougoslavie.
En dépit d’une prolongation d’une semaine des négociations entre les membres du Conseil de sécurité, la Fédération de Russie a, ce matin, mis son veto à un projet de résolution qui prévoyait de proroger jusqu’au 30 avril 2025 le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Devant « la catastrophe humanitaire » suscitée par les agissements du M23 au Nord-Kivu, mais aussi par les violences armées qui se poursuivent en Ituri et au Sud-Kivu, la Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo (RDC) a, ce matin, lancé un cri d’alarme au Conseil de sécurité.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. Yamazaki Kazuyuki (Japon):
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, le Président du Comité établi en application de la résolution 1540 (2004) –le « Comité 1540 »-, qui a donné à ses membres un dernier état de la mise en œuvre de ce texte, adopté il y a presque 20 ans, qui vise à empêcher que des acteurs non étatiques ne mettent la main sur des armes de destruction massive, notamment à des fins terroristes.
Le 15 mars 2024, les membres du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2653 (2022) concernant Haïti ont tenu des consultations pour examiner le rapport à mi-parcours du Groupe d’experts sur Haïti, présenté en application du paragraphe 20 de la résolution 2700 (2023).
Une grande majorité de délégations a, ce matin, demandé l’application de la résolution 2728 (2024) adoptée hier par le Conseil de sécurité et qui exige notamment un cessez-le-feu immédiat à Gaza.