À Gaza, « le système de réponse humanitaire est au bord du gouffre », a alerté, ce matin, M. Tor Wennesland, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Cet après-midi, au Conseil de sécurité, le Sous-Secrétaire général au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix, M. Khaled Khiari, a confirmé que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a lancé hier un missile balistique intercontinental de type Hwasong-18, qui a parcouru une distance d’environ 1 000 kilomètres et atteint une altitude de 6 500 kilomètres avant de s’abîmer en mer.
Présentant cet après-midi le rapport du Secrétaire général au Conseil de sécurité, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a regretté que les appels lancés aux parties pour respecter le Plan d’action global commun (PAGC) et la résolution 2231 (2015)soient restés vains.
Le 7 décembre 2023, le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo a fait un exposé à l’intention des membres du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) sur le rapport à mi-parcours qu’il a présenté en application du paragraphe 6 de la résolution 2688 (2023).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, M. José Javier De La Gasca (Équateur):
Le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, débattu du fléau que représente l’utilisation excessive des armes légères et de petit calibre (ALPC). Depuis 10 ans, le Conseil, qui a adopté cinq résolutions sur la question, se penche sur ce phénomène que la Haute-Représentante aux affaires de désarmement a longuement décrit à l’ouverture d’un débat public présidé par la Ministre équatorienne des affaires étrangères et marqué par les interventions d’une soixantaine d’États Membres.
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, quatre présidents de ses organes subsidiaires, notamment de comités des sanctions, lui rendre compte de leurs activités menées au cours des deux années écoulées. Il s’agissait de représentants des quatre délégations qui quitteront le Conseil à la fin de ce mois, à savoir l’Albanie, les Émirats arabes unis, le Ghana et le Gabon.
Compte tenu des retards accusés à plusieurs niveaux, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud a, ce matin au Conseil de sécurité, estimé que ce pays n’est pas encore en mesure d’organiser des élections crédibles en décembre 2024. « La question qui en découle est donc de savoir quelles conditions et institutions doivent être mises en place pour que les élections soient possibles et les scrutins puissent se tenir à l’échéance fixée », a expliqué M. Nicolas Haysom, en faisant part de « masse critique ».
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin à l’unanimité, la résolution 2716 (2023) reconduisant le régime de sanctions prévu par la résolution 2255 (2015) et prorogeant pour une période de douze mois, jusqu’en décembre 2024, le mandat de l’Équipe de surveillance qui seconde le Comité des sanctions créé par la résolution 1988 (2011).
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique centrale, M. Abdou Abarry, a estimé cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que le récent coup d’État au Gabon, consécutif à d’autres en Afrique de l’Ouest, doit inciter la communauté internationale à mener une réflexion sur la résurgence des changements non constitutionnels de gouvernement sur le continent.