Près d’un an après l’adoption de sa résolution 2349 (2017) concernant la région du bassin du lac Tchad, le Conseil de sécurité a de nouveau examiné aujourd’hui la situation dans la région sous le triple aspect humanitaire, sécuritaire et du développement.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. Karel Jan Gustaaf van Oosterom (Pays-Bas):
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 24 avril 2019 le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions 1718, qui surveille l’application des sanctions imposées par le Conseil de sécurité à la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Le Représentant spécial pour la Libye, M. Ghassan Salamé, a, ce matin, devant le Conseil de sécurité, exhorté les Libyens à s’unir autour d’un « récit national commun » afin de surmonter les clivages idéologiques et identitaires du pays et jugé cruciale, à cette fin, la tenue « d’élections libres, crédibles et justes » avant la fin de l’année.
Grâce à un vote de procédure, la Fédération de Russie a empêché hier l’adoption de l’ordre du jour -et donc la réunion- d’une séance publique du Conseil de sécurité consacrée à la situation des droits de l’homme en Syrie, lors de laquelle le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Zeid Al Hussein, devait intervenir.
Dans une déclaration présidentielle adoptée cet après-midi, le Conseil de sécurité prie le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des anciens tribunaux pénaux internationaux sur l’ex-Yougoslavie et le Rwanda de lui présenter, d’ici au 15 avril 2018, « un rapport sur l’avancement de ses travaux depuis le dernier examen », qui date de décembre 2015.
À l’initiative de la présidence néerlandaise, le Conseil de sécurité a examiné ce matin la situation humanitaire en République démocratique du Congo, dans la perspective de la Conférence internationale qui doit, le 13 avril à Genève, tenter d’obtenir des fonds pour financer un plan de réponse humanitaire de quelque 1,69 milliard de dollars.
L’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a indiqué, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la logique de la guerre l’emportait toujours en Syrie et que la résolution 2401 (2018) demandant une cessation des hostilités d’au moins 30 jours consécutifs pour acheminer de l’aide humanitaire, en particulier dans l’enclave assiégée de la Ghouta orientale, n’était pas appliquée.
« Gravement préoccupé par la dégradation constante de la situation humanitaire au Yémen », le Conseil a, ce matin, dans une déclaration présidentielle, demandé à toutes les parties au conflit d’autoriser et de faciliter « l’accès sûr, rapide et sans entrave » des fournitures et du personnel humanitaires dans le pays. L’ONU estime en effet à 22,2 millions le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire, soit 3,4 millions de plus que l’an dernier.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. Karel Jan Gustaaf van Oosterom (Pays-Bas):