Plusieurs délégations ont exprimé, ce matin, au Conseil de sécurité, leur vive impatience devant les retards pris dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. « Les progrès sont minces malgré les sonnettes d’alarme que nous ne cessons de tirer », a asséné la déléguée des États-Unis.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M. Gustavo Meza-Cuadra (Pérou):
Réuni pour la quatrième fois en six jours pour traiter de la question des armes chimiques, le Conseil de sécurité s’est encore déchiré, cet après-midi, à l’occasion d’un triple vote sur deux projets de résolution visant à mettre en place un nouveau mécanisme international d’enquête sur l’utilisation de telles armes en Syrie, et un troisième, minimaliste, qui apportait un « soutien sans réserve » à la Mission d’établissement des faits de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) dans ce pays.
Le 10 avril 2018, les modifications spécifiées par les biffures / soulignements dans l’entrée ci-après ont été faites sur la Liste des personnes et entités sanctionnées - gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes - conformément au paragraphe 1 de la résolution 2255 (2015), adopté en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, M. Said Djinnit, a regretté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le manque de confiance entre les pays de la région qui continue de saper les progrès en vue de la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région, cinq ans après sa signature le 24 février 2013.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger d’un an, jusqu’au 15 février 2019, le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH), tout en en préparant activement un retrait envisagé « à compter du 15 octobre 2019 ».
Après les deux nouvelles attaques chimiques qui ont frappé la ville syrienne de Douma, dans la Ghouta orientale, le 7 avril, l’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, et l’Adjoint de la Haut-Représentante aux affaires de désarmement, M. Thomas Markram, ont exhorté, cet après-midi, le Conseil de sécurité, réuni en urgence, à retrouver son unité pour créer une nouvelle structure d’établissement des responsabilités.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M. Gustavo Meza-Cuadra (Pérou):
Le 16 mars 2018, les membres du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine ont entendu un exposé du Groupe d’experts sur la République centrafricaine relatif au programme de travail de celui-ci.
Le 23 mars 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo a tenu, avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo et Chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), une réunion sur le mandat de surveillance de l’embargo sur les armes confié à la Mission.