Le Conseil de sécurité a adopté ce matin, à l’unanimité, la résolution 2403 (2018) qui fixe la date de l’élection d’un juge pour pourvoir un siège vacant à la Cour internationale de Justice (CIJ): l’élection aura lieu le 22 juin 2018 au cours de séances simultanées du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
La Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, Mme Bintou Keita, a appelé, cet après-midi, le Conseil de sécurité à privilégier l’appui consacré par la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) au processus politique dans le pays, y voyant un moyen de protéger les civils, dont plusieurs dizaines de milliers sont morts depuis le début du conflit en 2013.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de février M. Mansour Ayyad Sh. A. Alotaibi (Koweït)
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed, a assuré, ce matin devant le Conseil de sécurité, où il intervenait pour la dernière fois en cette qualité, que la « seule chose qui manque » pour mettre fin au conflit dans ce pays en proie à la « pire crise humanitaire au monde causée par l’homme », « c’est l’engagement des parties à faire des concessions et à accorder la priorité à l’intérêt national ».
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, reconduit jusqu’au 26 février 2019 les sanctions applicables aux personnes ou entités qui entravent la réussite de la transition politique au Yémen, empêchent la mise en œuvre des décisions prises par la Conférence de dialogue national sans exclusive ou encore commettent, commanditent ou préparent des actes violant les droits de l’homme ou le droit international humanitaire dans le pays.
Tout en reconnaissant au Burundi le droit souverain de modifier sa Constitution, M. Michel Kafando, Envoyé spécial du Secrétaire général, a « précisé » ce matin, devant le Conseil de sécurité, les préoccupations exprimées par celui-ci sur les enjeux du référendum prévu le 18 mai dans son rapport.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de février M. Mansour Ayyad Sh. A. Alotaibi (Koweït)
« De façon à instaurer une pause humanitaire durable propre à permettre l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire ainsi que l’évacuation sanitaire des personnes gravement malades et des blessés », le Conseil de sécurité a adopté, aujourd’hui à l’unanimité, une résolution qui « exige que toutes les parties cessent sans délai les hostilités pendant au moins 30 jours consécutifs sur l’ensemble du territoire syrien ».
« Malgré une adversité toujours farouche, la paix est en marche en République centrafricaine », a affirmé cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Parfait Onanga-Anyanga, appuyé par son homologue de l’Union africaine, M. Bedializoun Moussa Nébié.
Réuni d’urgence à la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, affiché ses divergences quant à une cessation des hostilités en Syrie, et notamment dans la Ghouta orientale, « exemple vivant de catastrophe humanitaire qui se déroule sous nos yeux », selon les mots du Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Mark Lowcock.