Le Conseil de sécurité a débattu, cet après-midi, des moyens à mettre en œuvre pour assurer le succès de la transition de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) vers une autre forme de présence onusienne à compter du 15 octobre 2019, alors que le pays vient de traverser de graves turbulences sociales et que des élections législatives et municipales sont programmées pour l’an prochain.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, sa réunion semestrielle sur la non-prolifération, au cours de laquelle les délégations ont estimé que le Plan d’action global commun sur le programme nucléaire iranien était mis à mal par le retrait des États-Unis, le 8 mai dernier, et ont réaffirmé leur intention d’en poursuivre la mise en œuvre.
Le Conseil de sécurité a pris connaissance, aujourd’hui, du sixième rapport annuel du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux internationaux, l’occasion pour ses membres d’entendre pour la dernière fois le juge Theodor Meron, Président de cette institution provisoire, depuis sa création dans la résolution 1966 (2010).
Le Conseil de sécurité a salué, ce matin, dans une déclaration présidentielle*, l’amélioration « constante » des conditions sécuritaires au Darfour, ainsi que les progrès accomplis dans la « restructuration » de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), dans l’optique du retrait de celle-ci, prévu le 30 juin 2020.
Le Conseil de sécurité a débattu, aujourd’hui de la coopération entre les Nations Unies et des organismes régionaux et sous-régionaux, réunion au cours de laquelle nombre des 60 délégations à prendre la parole ont plaidé pour l’adoption d’une résolution qui permettrait de financer, sur la base des contributions au budget de l’ONU, les opérations de soutien à la paix décidées par l’Union africaine et autorisées par le Conseil de sécurité
Sous la présidence de M. Alassane Ouattara, le dirigeant de la Côte d’Ivoire, et en présence du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, le Conseil de sécurité s’est, ce matin, réuni pour réfléchir à la reconstruction après conflit et aux liens entre paix, sécurité et stabilité, en s’appuyant sur l’exemple ivoirien.
Cet après-midi, le Conseiller spécial et Chef de l’Équipe d’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/État islamique d’Iraq et du Levant à répondre de ses crimes (UNITAD), M. Karim Asad Ahmad Khan, qui présentait son premier rapport au Conseil de sécurité, a affirmé que cette Équipe n’aura pas seulement besoin de ressources, elle devra également collaborer activement avec différents acteurs nationaux, notamment le Gouvernement iraquien, des groupes de victimes, des organisations religieuses et des organismes de la société civile.
À l’approche de l’expiration du Mécanisme de surveillance de l’acheminement de l’aide transfrontalière humanitaire en Syrie, le 10 janvier prochain, la Directrice du plaidoyer et des opérations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a, ce matin, relayé l’appel du Secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité pour que celui-ci renouvelle, pour une année supplémentaire, ce Mécanisme dont « dépendent des millions de personnes ».
Au lendemain de l’incident survenu, hier, près du détroit de Kertch entre un navire russe et trois navires ukrainiens, qui s’est soldé par des tirs russes, l’arraisonnement des navires ukrainiens, qui auraient tenté de pénétrer dans la mer d’Azov, et la capture de leurs marins, dont plusieurs ont été blessés, le Conseil de sécurité, saisi par les demandes séparées de la Fédération de Russie et de l’Ukraine, a tenu une réunion d’urgence ce matin et appelé les deux pays à la retenue. Il est crucial d’éviter toute « escalade, erreur de calcul et provocation dans la zone », a insisté la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques, Mme Rosemary DiCarlo.
La situation au Burundi demeure fragile, en raison notamment de l’absence de dialogue politique inclusif, mais du fait aussi des difficultés humanitaires, économiques et financières, et de menaces sécuritaires, a, cet après-midi, déclaré l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. Michel Kafando, devant le Conseil de sécurité.